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Jacques de Saroug, le poète de l’ultime

Vincent Richoux

L’Antiquité tardive a porté en son sein de grands poètes chrétiens. À côté de Grégoire de Nazianze, de Prudence et de Venance Fortunat, demeurent quelques perles moins connues. Jacques de Saroug (v. 450-521) est l’une d’elles. La « flûte du Saint-Esprit [1] » est largement méconnue dans le monde latin. Contrairement à saint Ephrem (306-373), qui jouit d’une réputation méritée de gardien de la foi, Jacques de Saroug a été pénalisé dans nos contrées par son appartenance à l’Église syriaque orthodoxe de tendance sévérienne (monophysisme modéré).

Né vers 450, près de Saroug (sud-est de la Turquie actuelle), sans doute formé au sein de l’école théologique d’Édesse, il devient évêque de Batnan en 519 (district ecclésiastique de Saroug, dépendant d’Édesse). En 520, il démissionne, peut-être sous la pression du rétablissement progressif du l’orthodoxie chalcédonienne dans l’empire byzantin [2]. De fait, sans tomber dans la polémique, comme son contemporain Sévère [3], il continuera à rejeter le concile de Chalcédoine (451).

Ayant vécu à une période qu’on peut qualifier d’été de la Saint-Martin de l’Empire romain d’Orient [4], avant les grandes catastrophes qui marqueront la fin du rêve impérial de Byzance, l’évêque de Batnan a cependant la fibre eschatologique très développée. Dans de nombreuses homélies [5], il va présenter aux lecteurs sa vision du Jugement dernier avec un talent lyrique et épique qui a fait la réputation des Orientaux. Ce sont ces homélies poétiques que nous vous proposons de découvrir avec un regard de néophyte.

Au fil de ces homélies, se dégagent trois actions divines qui constitueront la trame de notre présentation : juger, purifier et recréer. Ainsi, s’ouvre et se referme le livre des sceaux divins.

JUGER

L’Auteur du Jugement

Qui va juger le monde, selon la « flûte du Saint-Esprit » ? Le Fils de Dieu dans son second avènement. Avec Jacques, pas d’ère du Saint-Esprit à la manière de Joachim de Flore, le Christ vient clore les destinées terrestres. Dans la pensée du Syriaque, on voit que le juge n’a rien du Christ miséricordieux de sainte Faustine : « Le Fils de Dieu vient pour le jugement, et pour l’interrogatoire ; qui ne redouterait le juge juste chargé de punir ? […] Que tout homme dès lors redoute l’avènement du Fils de Dieu », « redoutable est son jour, et dur, et amer, et plein de tremblements ». Il est vrai que la miséricorde apparaît dans quelques passages : « avec miséricorde il juge, avec miséricorde il remet toutes les dettes ». Mais ces rares indications semblent sans suite [6].

Le Christ est présent sous différents titres : « le Premier-né (qui) siège en grande gloire pour juger les nations », « le Véridique », « le Juste de qui la grande voix disloque […] toutes les créatures », « le Sage », « le grand Juge », mais surtout « l’Époux », en référence à la parabole des dix vierges (Mt 25, 6). Ce dernier titre fait l’objet d’un approfondissement dans l’homélie [7] VII du recueil français de Migne. « C’est l’Époux véritable qui vient dans sa grande gloire », qui « s’est acquis l’Église son épouse par son sang ».

On ne peut conclure ce paragraphe sans remarquer l’absence du nom de Jésus dans ces homélies. Comment expliquer une telle absence ? Est-ce un parti pris dû à sa théologie monophysite qui nie l’existence d’une nature humaine après l’Incarnation ? Est-ce pour rendre le Juge encore plus sévère ? D’ailleurs, où est la Mère de Dieu ? Peut-être l’influence hébraïque sur sa formation intellectuelle [8] l’a-t-elle poussé à décrire une fin du monde semblable aux théophanies de l’Ancien Testament (mont Sinaï).

Les témoins du Jugement

1. Les anges

Les anges ont un rôle actif dans le jugement. « Ils sortent de la maison du Père pour les interrogatoires et rassemblent le monde pour le jugement. » Ces « anges de feu et ces troupes de feu escortent » le Christ « en grande gloire », « des éclairs de lumière accompagnent les anges [êtres de feu, en langue syriaque], dans la crainte qu’il [le Christ] n’aille diriger sur eux son regard et les détruire ». Dieu le Fils est à ce point transcendant que même les Anges pourraient être détruits par sa Parousie. Ici aussi, la présence de l’archange Michel n’aurait que trop sa place. Il semble que l’évêque ait préféré rester dans l’impersonnalité ; seuls « les anges » sont nommés.

Lors de l’ultime dénouement, ce sont eux qui « font cortège aux noces de l’Époux, le Fils unique », ils « jouent de la trompe pour la faire résonner » et « volent dans l’air […] devant le Puissant ». Tels les compagnons de l’Époux (cf. Ap 19, 14), les anges participent à la gloire de Dieu comme témoins et laudateurs de sa magnificence.

2. Les hommes

Ce sont les principaux témoins des événements. Ils les subissent avec « tremblement, stupeur, trépidation et grande terreur » ; le « spectacle [est] partout d’épouvante ». Ils sont séparés entre bons et méchants, chacun responsable de ses actes : « Ils [les anges] emmènent le père qui le mérite et laissent le fils ; ils emmènent la mère qui le mérite et laissent la fille… celui qui le mérite est emmené ; dans la géhenne est laissé son compagnon. » Si le jugement est général et public, il n’en demeure pas moins que ce sont les personnes individuelles qui sont jugées (pas de vision holiste ou origéniste qui culminerait en une apocatastase finale). « Chacun seul examine avec soin celui qu’il aime, et s’il ne le mérite pas, ne lui permet pas de s’en aller avec lui. » « Ainsi se fait la séparation au dernier jour, car il ne convient pas que l’homme pèche à cause de son compagnon. » Les élus jugeront donc leurs compagnons damnés et auront autorité sur eux.

D’autre part, les peuples sont jugés selon leur amour du Christ : « ceux qui l’ont aimé et l’ont confessé font leur entrée, ce sont les siens ; il [le Christ] va vers ce qui est à lui... et il en prend possession ». Cette entrée des nations se fait au détriment du peuple juif [9]. Ces « Juifs ne le voient pas, puisqu’ils n’ont pas cru en lui ; ils n’en reçoivent pas non plus l’espérance ». Passage intéressant, le fruit de l’espérance est la vision du Christ. Les douze Apôtres siègent pour « juger le peuple maudit », car « il avait renié le Christ ». Apparemment pas de salut pour le peuple juif, l’auteur ne parle pas d’une conversion finale précédant la Parousie, telle qu’elle est exprimée dans l’épître aux Romains au chapitre XI.

PURIFIER

Les moyens de la purification

« C’est avec le feu qu’il juge et il a des verges de flamme. » « Le souci du monde est ôté des âmes, car c’est de ce feu que se soucie tout homme quand il en est brûlé. » Le feu détache l’homme de ses liens désordonnés avec le monde. La création elle-même est touchée et « s’embrasera dans la chaleur du tremblement [10] ».

La lumière est aussi un moyen très efficace de purification. Elle « se lève sur les consciences, tandis qu’elles se blâment elles-mêmes pour tant de transgressions ». C’est par elle que se produit le dévoilement. « Les actions de chacun se tiennent devant lui [le Christ]. » « Les corps des fils d’Adam sont devant la justice ; semblables à des livres où sont écrites toutes les actions. » La nudité eschatologique est un thème fort de l’évêque de Batnan. Fondé [11] sur He 4, 13, ce thème nous fait voir le dépouillement de tous les hommes lors de la Parousie. Chacun est dévêtu « des figures », « du pouvoir », « des rangs », « des dignités »… Bref, le jugement dernier se fait à nu et on ne tient pas compte des honneurs (honores), c’est une isokrisis [12].

Les sujets de la purification

1. Macrocosme

Le thème de la vanité du monde est majeur dans les homélies de notre auteur. Comme pour l’Ecclésiaste, « le monde est vain ; sa beauté se fane ; sa force décline ; sa richesse passe » (homélie I, verset 40). Le lecteur est prévenu, Jacques est le digne héritier de Qohelet, tout est vanité en ce monde. L’homélie VIII est tout [13] entière une leçon sur la fatuité de la vie terrestre.

L’ébranlement cosmique se manifeste par « un tremblement (qui) secoue la terre », « elle tangue comme une cabane (cf. Is 24, 20) », « et sa beauté et ses œuvres sont réduites à néant ». « Le soleil et la lune, avec les puissances qui sont au firmament, tombent tous (cf. Mt 24, 29) comme les feuilles des arbres », « la roue du temps se détache de son support, et en tombent les soirs et les matins qui lui sont attachés ». Cette description montre l’attachement de notre évêque à une vision cyclique du temps avec une décadence accentuée en fin de cycle (vision platonicienne). Cet ébranlement modifie aussi l’ordre naturel : « tous les luminaires sont retranchés de leurs rangs, et son éclat à lui [le Christ] seul éclaire toute la Création ».

2. Le « monde »

Un autre aspect de l’eschatologie de Jacques est son mépris du monde, compris au sens johannique. « L’amour du monde est couvert de honte et se tient là, comme un voleur ; car du monde et de son amour se révèle l’inanité. » « Le bruit du tremblement trouble l’amour pour l’argent, et, à cause de cet amour, sont méprisées toutes les âmes qu’il a agitées. Là est couverte de honte la richesse temporelle qui n’a pas duré et la convoitise du monde dont le temps est fini, sur qui soudain la colère a fondu [14]. »

Le thème de l’habit ou du vêtement est repris ici. La Parousie est un dévoilement (traduction littérale du mot apocalypse). Or le voile qui tombe est celui de la création déchue qui couvre la réalité de Dieu et de son plan divin. Les hommes comme la nature qui les entoure ne sont que vent, « ils soufflent et passent selon leur temps et leurs limites […] l’un se gonflait et s’agitait hier, et aujourd’hui n’est plus ».

RECRÉER

Le remzâ

Le remzâ est la personnification de la pensée de Dieu, prononcée sous forme de commandement et réalisée grâce à sa puissance. Le remzâ rassemble donc toutes les facultés créatrices de Dieu : la pensée, la parole et la puissance [15]. Issu de l’essence divine avant que le monde n’existât, le remzâ exerce à l’égard de la création quatre fonctions principales : l’agencement de l’univers, sa conservation, sa destruction, et la construction du monde nouveau [16].

Le remzâ joue un rôle moteur dans la destruction de l’univers. « Il disperse les montagnes », « fait disparaitre les collines », « dépouille la terre », « obscurcit le soleil », « fait se coucher la lune », « déracine les forêts opulentes » et « ravage les jardins ». Cette destruction étant faite, il peut procéder à la recréation : « À ce seul remzâ , ils se lèvent tous, en un instant. »

C’est le « remzâ du Fils » qui va provoquer la résurrection finale : « il fend les tombeaux et déchire les rochers [cf. Mt 27, 51-52] ; renverse les rocs escarpés pour qu’en sortent les corps des morts ». « Au mouvement de son remzâ, s’ouvre le shéol ; la mort gémit […] hors d’elle-même, la terre éjecte la poussière du corps et tous les ossements ; et fait sortir à la lumière les squelettes de toutes les générations. Et les carcasses qui, depuis longtemps, en elles avaient pourries et s’étaient transformées en glaise ; elle les expulse en se secouant et les fait sortir à la rencontre de celui qui ressuscite les morts. » Ce passage, très vivant, nous montre une sorte de personnification de la terre, qui, sous l’effet du tremblement cosmique, rejette les corps de poussière et de boue pour donner la matière à la nouvelle création semblable à la première sur ces points (cf. Gn 2, 7).

Images de la Résurrection future

1. Le Shéol

L’enfer est composé de « corps souillés descendant ensemble dans la profondeur du Shéol ». Les corps sont aspirés vers l’abîme pour y être tourmentés. « Les maudits demeurent au lieu profond, désolé et sombre [… avec] leur corps lourd […] ceux-là [vont] dans la profondeur de la géhenne. » Ce qui caractérise l’enfer est donc l’idée d’une lourdeur qui précipite au fond d’un abîme. On est très proche de la vision des Anciens (Platon, Virgile). Un « abîme sépare les justes et les pécheurs » comme dans la parabole du pauvre Lazare [17] (Lc 16, 26).

Il est notable que, dans l’homélie [18] III, l’auteur exprime bien l’idée d’une séparation stricte et irrémédiable entre les élus et les damnés – et cela malgré les liens qui peuvent les unir au moment de la Parousie. « Un fils juste ne peut aider son père qui a commis le mal », « le frère parfait n’est d’aucun secours à son frère relâché », ou bien encore « la femme apparaît à son mari comme une étrangère ». Notre évêque met en avant la complète modification des valeurs qui se produira lors du grand jugement. Ici s’arrêtent la communion des Saints et la solidarité dans les mérites.

L’idée que le paradis et l’enfer se regardent est inspirée des hymnes sur le paradis de saint Ephrem, où « un abîme, au mitan, y coupe tout amour pour qu’aimer les impies n’enchaîne plus les justes et que ceux qui sont bons ne soient pas torturés de voir dans la géhenne leurs enfants, leurs frères, leurs mères [19]… »

2. Le paradis

Ce qui caractérise ce monde racheté est tout d’abord sa beauté, sa jeunesse et son incorruptibilité. « Les morts se dressent, avec leur corps en sa jeunesse, puisqu’il n’y a pas d’infirmité et pas non plus de corruption dans leurs membres. Les vieillards retrouvent la jeunesse, lorsqu’ils ressuscitent, et les enfants grandissent pour que leur constitution parviennent à une stature [Ep 4, 13] unique. » Quel est le sort des enfants non baptisés ? Pas de limbes chez notre évêque. « Les enfants mort-nés, qui ne sont pas nés et n’ont pas vu le jour, en cet instant, vers la pleine jeunesse [20] leur nature se hâte. »

Pour exprimer l’idée des corps ressuscités, l’évêque fait appel aux références bibliques. Les trois jeunes gens dans la fournaise (Dn 3, 24-27) sont le type des futurs élus, dont les corps ont échappé à la combustion. Il utilise aussi l’image de l’aigle (Lc 17, 37) : « Auprès du corps iront les aigles. » Ces aigles ne sont pas des vautours carnassiers (types des démons) mais « les justes qui planent à travers les airs ». « Les aigles volent vite à sa rencontre pour demeurer près de lui. » L’image de l’aigle peut aussi faire penser à l’iconographie symbolique de saint Jean (empruntée aux quatre vivants d’Isaïe et d’Ézéchiel), Jean qui est le contemplatif par excellence. Contempler Jésus et demeurer avec lui, n’est-ce pas l’image du paradis que nous donne Jacques de Saroug ?

CONCLUSION

L’eschatologie de Jacques de Saroug s’apparente à une « christologie d’en haut ». Le Juge est Dieu le Fils, dont l’humanité n’apparaît pas (pas plus que la Vierge Marie [21]), et le moteur de l’événement cosmique est le remzâ, qui est difficilement intelligible pour nous autres Latins, mais qui dit le décret éternel de Dieu. Il semble que l’influence judaïque ait fortement compté pour l’évêque de Batnan [22] dans ses homélies eschatologiques, même s’il est peu porté à la sympathie pour le peuple juif.

Pour aller plus loin, si l’on compare l’œuvre de Jacques de Saroug à celle de son contemporain Romanos le Mélode (493-v. 560), hymnographe byzantin inventeur du Kontakion [23], on ne peut s’empêcher de relever un rigorisme impersonnel chez le Syriaque qu’on ne trouve pas chez le néo-chalcédonien [24]. D’autant plus étonnant que saint Ephrem, le chef de file des mélodes syriaques, n’a pas une vision aussi inhumaine du juste Juge, « qui est une porte de l’examen, amoureuse des hommes [25] ».

Vincent Richoux, né en 1979, marié. Master II d’histoire, recherche à Paris IV Sorbonne (L’eschatologie chez Grégoire de Tours), travaux en cours sur les Pères alexandrins.

[1] Surnom donné à ce Père de l’Église syriaque orthodoxe (monophysite).

[2] L’empereur monophysite Anastase meurt en juillet 518, laissant la place à Justin (518-527), chalcédonien convaincu.

[3] Sévère, patriarche d’Antioche (512-518), est le grand fondateur de la théologie monophysite modérée d’Antioche. Il perd sa charge à l’arrivée de Justin.

[4] Empire protobyzantin (330-641). Sous Anastase (491-518), Justin Ier (518-527), et durant la première partie du règne de Justinien (527-565), l’Empire connaît un regain de vitalité, qui prendra fin avec les grandes invasions sassanides et la peste bubonique de 540.

[5] Pour ce petit exposé nous avons travaillé à partir de Jacques de Saroug, Homélies sur la fin du monde, Les Pères dans la foi, Migne, Paris, 2005.

[6] Le Dieu de Jacques, dans ses homélies eschatologiques, est assez proche de celui du Coran.

[7] Jacques de Saroug, Homélies sur la fin du monde, pp. 157-177.

[8] L’école syriaque d’Édesse est de tendance hébraïsante.

[9] Lieu commun de la patristique, qu’on retrouve chez saint Éphrem et saint Jean Chrysostome.

[10] Voir Jl 2, 30 et 2 P 3, 10-13.

[11] He 4, 13 : « Et aucune créature n’est invisible en sa présence ; mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui dont nous parlons. »

[12] Néologisme qui définit un jugement égalitaire entraînant la responsabilité de chaque partie vis-à-vis de chacun.

[13] Jacques de Saroug, Homélies sur la fin du monde, pp. 179-196.

[14] Léon Bloy n’aurait pas dit autre chose, ni le pape François d’ailleurs.

[15] Kh. Alwan, « Le remzâ selon la pensée de Jacques de Saroug », Parole de l’Orient, 15, 1988-1989, p. 99. Ce concept fait un peu penser à la Sophia dans le système de Boulgakov.

[16] Voir l’introduction de Jacques de Saroug, Homélies sur la fin du monde, p. 14.

[17] Voir Éphrem de Nisibe, Hymnes sur le paradis, Sources chrétiennes, no 137, Cerf, Paris, 1968, p. 40.

[18] Jacques de Saroug, Homélies sur la fin du monde, pp. 61-68.

[19] Éphrem de Nisibe, Hymnes sur le paradis, p. 40.

[20] Les trente-trois ans de la vie du Christ, qui serait l’âge de tous les bienheureux selon une tradition fondée sur Ep 4, 13.

[21] Au moins dans le recueil français de Migne.

[22] Son prénom Jacques (Jakob) est un signe de cette appartenance à cette tradition juive.

[23] Hymne liturgique qui décrit un événement biblique (péché originel, Passion du Christ…).

[24] Néo-chalcédonisme ou chalcédonisme cyrillien : théologie byzantine qui accepte le concile de Chalcédoine à la lumière de Cyrille d’Alexandrie (mort en 444). Cette théologie, si décriée aujourd’hui (à tort), a été canonisée par le second concile œcuménique de Constantinople de 553.

[25] Éphrem de Nisibe, Hymnes sur le paradis, p. 46.

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