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L’Eucharistie dominicale

Alexis Perot

Participer chaque jour si on le peut, si la chance en est offerte, à l’Eucharistie est une grande grâce. Une grâce pour soi, pour le monde et une suprême justice envers le Créateur qui nous a donné les jours pour l’adorer et le vénérer. C’est pourquoi l’Église encourage une telle pratique dévotionnelle. Chacun, en son âme et conscience, en fonction également de ses disponibilités, de ce que lui intime l’Esprit, pourra participer ou non aux célébrations de la semaine.

Cela semble tellement naturel, en certains cas, lorsque l’Esprit souffle abondamment dans une âme, que la différence d’une telle pratique d’ordre dévotionnelle avec la liturgie dominicale n’apparaît plus. Les nouveaux convertis en ont souvent fait l’expérience. Dans l’enthousiasme de leur jeune foi, ils s’empressent d’honorer tant qu’ils peuvent chaque rendez-vous d’amour avec leur Seigneur et il ne leur viendrait pas à l’esprit de hiérarchiser l’importance de ces moments privilégiés.

Ainsi, si, pour une raison d’ordre pratique, ils ne pouvaient se rendre à l’église un dimanche, qu’à cela ne tienne ! il leur reste la semaine pour compenser. Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, la chose peut aussi bien devenir une habitude. On sait que le dimanche a largement son lot de sollicitations d’ordre sportif, amical, familial ou associatif, qui sont autant de solides prétextes pour, en toute bonne foi, différer d’aller à la messe ce jour-là.

La tentation peut être forte, surtout si, étant nouveau venu au sein de l’Église, on est dans l’ignorance des ordres de préférence que celle-ci a cru bon d’établir. En fait, non seulement les convertis, mais beaucoup de pratiquants sont tentés de raisonner ainsi à leur échelle. Qu’il leur soit compliqué un dimanche de se rendre à l’église, ils pensent pouvoir compenser en s’y rendant en début de semaine. La raison implicite est la même : une messe vaut une messe. S’il est mieux, pour des raisons usuelles ou culturelles, de pratiquer le dimanche, il semble tout aussi valable, et peut être plus vertueux, de le faire sous l’anonymat d’un jour ordinaire. Il faut dire au passage que l’habitude, très largement répandue, de la messe anticipée du samedi a pu ouvrir des portes vers une certaine banalisation du jour du Seigneur.

Or Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Dies Domini (31 mai 1998), précisément consacrée au Jour du Seigneur, est venu rappeler que le temps n’est pas une simple succession d’instants indifférents les uns aux autres mais qu’il est au contraire ponctué par des étapes hautes en signification. Certains jours sont sacrés, d’autres non. Et il en est ainsi dès la création du monde telle que nous la rapporte le livre de la Genèse.

Du sabbat au dimanche, une rupture dans la continuité ?

Dans sa lettre, le pape Jean-Paul II s’appuie sur le Concile Vatican II afin de pouvoir réaffirmer avec force :

Selon la tradition apostolique dont l’origine remonte jusqu’au jour même de la Résurrection du Christ, l’Église célèbre le mystère pascal chaque huitième jour, qui est nommé à juste titre Jour du Seigneur ou jour dominical. [1]

Ainsi ce que l’on célèbre le dimanche, le Jour du Seigneur, n’est ni plus ni moins que la Résurrection du Christ. On comprend dès lors que l’Eucharistie dominicale revête un caractère particulier, central, incontournable. Le temps dans son déroulement linéaire est ici absorbé afin d’ouvrir vers une autre réalité qui est déjà le temps de Dieu, celui de l’éternité. N’est-ce pas là en grande partie le sens de la messe, du sacrifice eucharistique qui, tout en faisant mémoire des événements du salut, les actualise et plus encore anticipe sur ce qui doit arriver lorsque les temps seront accomplis au moment du retour du Christ ?

Le rapport entre la Résurrection et le Jour du Seigneur est affirmé avec constance dans la tradition de l’Église depuis les temps les plus reculés. En témoigne ce qu’en disait Saint Jérôme : « Le dimanche est le jour de la Résurrection, le jour des chrétiens, c’est notre jour » [2].

Cet auteur est cité par Jean Paul II, avec d’autres comme le pape Innocent Ier qui s’exprimait ainsi au début du Ve siècle : « Nous célébrons le dimanche à cause de la vénérable Résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ, non seulement à Pâques, mais à chaque cycle hebdomadaire. » [3] Saint Augustin appelle le dimanche « le sacrement de la Pâque », rappelle également Jean Paul II [4].

Ainsi ce caractère du dimanche est fort ancien et il convient de remonter plus haut encore, à l’époque où fut rédigée l’Apocalypse de saint Jean, dont la vision eut lieu précisément le jour du Seigneur : « Je fus ravi en esprit le Jour du Seigneur » (Ap 1, 10). Si l’on remonte encore au-delà, la Bible toute entière, et particulièrement l’Ancien Testament, est marquée par la différenciation entre les jours de la semaine, desquels se distinguait la grande fête du Sabbat.

En effet, le sabbat est le septième jour de la semaine, et son observance est inscrite dans le Décalogue :

Tu te souviendras du jour du sabbat pour sanctifier […] car en six jours le Seigneur a fait Le Ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour (Ex 20, 8).

Mais c’est aussi le mémorial de la libération du peuple d’Israël, opérée par Dieu et rapportée dans l’Exode :

Tu te souviendras que tu as été en servitude au pays d’Égypte et que le Seigneur ton Dieu t’en a fait sortir d’une main forte et d’un bras étendu ; c’est pourquoi le Seigneur ton Dieu t’a commandé de garder le jour du sabbat (Dt 5, 15).

C’est donc en s’appuyant sur cette théologie du salut, qui lui était inhérente que les chrétiens ont désormais lié le Jour du Seigneur au jour de la Résurrection du Christ, c’est-à-dire le premier jour après le sabbat, si l’on s’en réfère au témoignage des apôtres (Mc 16,2.9 ; Lc 24,1 ; Jn 20,1). La Résurrection de Jésus représente en effet pour les disciples du Christ ce que le passage de la Mer rouge a représenté pour les hébreux ; une œuvre de salut, de libération. Il n’est pas anodin en ce sens que les événements du salut aient eu lieu au moment de la grande fête de la Pâque qui commémore de manière explicite la sortie d’Égypte. Ce glissement d’un jour à l’autre avait donc pour but à la fois d’approfondir le sens ancien de la fête et de marquer l’avènement des temps nouveaux qu’a inauguré l’œuvre de salut opérée par le Christ. Il y a donc accomplissement plus qu’opposition entre le Jour du Seigneur d’avant et d’après la Résurrection du Christ. Le dimanche chrétien prolonge, en l’enrichissant d’une dimension nouvelle, le sabbat juif. Ceci achèvera de nous convaincre que son observance, loin d’être facultative, est à jamais inscrite parmi les commandements de Dieu les plus fondamentaux.

Cette fête nouvellement comprise étant désormais la fête de la Résurrection de Jésus, a été instaurée de manière spontanée dans un premier temps. Ainsi dans les Évangiles et les Actes des Apôtres, les grands événements d’après la Résurrection sont presque systématiquement attachés à ce huitième jour qui est aussi le premier. C’est en effet ce jour que le Ressuscité se manifesta aux disciples d’Emmaüs (Lc 24,13), celui-là aussi, et encore huit jours plus tard qu’il apparut aux onze apôtres réunis. De même la Pentecôte était un dimanche, car cette fête juive était liée à la Pâque (Ac 2, 1, cf. Ex 23, 14). Un rythme hebdomadaire était insufflé à la jeune Église par les apparitions même de Jésus, qui lui devint aussitôt comme une respiration naturelle. L’habitude se fit alors de se réunir dans les communautés chrétiennes chaque premier jour après le sabbat afin de célébrer la Résurrection du Christ au cours d’un repas fraternel avec « fraction du pain ».

Jean-Paul II relève dans sa lettre qu’une telle habitude dut affronter une évidente contradiction, lorsque la foi fut exportée dans le monde romain et grec où le rythme hebdomadaire n’était généralement pas connu. La fidélité à cette pratique témoigne alors de son profond ancrage dans les consciences chrétiennes qui s’explique par ses fondements bibliques, tant vétéro- que néo-testamentaires. L’importance de cette fête était telle qu’au fur et à mesure de l’expansion du christianisme, malgré la diversité des contextes culturels, les persécutions, l’éloignement géographique, partout et toujours le dimanche fut et demeura sacralisé. Son histoire épouse celle de l’Église. C’est pourquoi, comme le dit encore Jean-Paul II : « La pratique spontanée est devenue ensuite norme juridiquement sanctionnée » (Dies domini, n. 30). N’était-ce pas respecter avant tout la volonté de Dieu lui-même qui inscrivit dans le décalogue l’obligation de l’honorer tout spécialement, selon le rythme sacré qui fait mémoire de son œuvre de création et de recréation du monde ?

Le jour de la création et de la création nouvelle

Pour autant le sabbat n’a pas été rayé d’un trait de plume du fait de l’avènement du dimanche. Les deux fêtes coexistent comme « deux jours frères » selon saint Grégoire de Nysse. La distinction est même très nette, c’est pourquoi saint Augustin dira que « dans le cycle hebdomadaire, il est le huitième, après le septième, c’est-à-dire après le sabbat » [5]. Ainsi le sabbat demeure tel qu’il fut instauré dans l’Ancien Testament, comme le jour qui fait mémoire du dernier jour de la création, quand Dieu se reposa. Le sens du dimanche diffère en cela qu’il est à la fois « le jour d’après le sabbat » et « le premier jour de la semaine ».

La référence au premier jour concerne le premier jour de la création cosmique : l’avènement de la lumière (Gn 1, 3). Le Christ est la lumière du monde (Jn 1, 9), le Verbe, lumière véritable qui illumine tout homme ; sa Résurrection est aussi une création nouvelle, car comme le dit saint Paul aux Colossiens : « Il est le premier-né de toute créature » et « le premier-né d’entre les morts ». Toute la création est appelée à renaître à sa suite. Le Jour du Seigneur comprend cette dimension de nouveauté radicale. Et Jean-Paul II ajoute que « le dimanche est, en effet le jour où, plus que tout autre, le chrétien est appelé à se souvenir du salut qui lui a été offert dans le baptême et qui a fait de lui un homme nouveau dans le Christ ».

La dimension du « huitième jour », plus mystérieuse, laisse entrevoir des horizons eschatologiques, car sa symbolique est bel et bien celle de l’achèvement des temps. Saint Basile parle, à propos du dimanche, « du jour infini qui ne connaîtra ni soir ni matin, le siècle impérissable qui ne pourra pas vieillir » [6]. Ainsi le dimanche, par sa position unique et transcendante, par rapport au sabbat, n’est plus vraiment dans le temps mais déjà dans l’éternité. Le voyant de l’Apocalypse reçoit ses visions sur les évènements des temps eschatologiques précisément un Jour du Seigneur, ceci nous est d’un grand intérêt pour bien comprendre ce que cette notion recouvre.

Aux jours de la semaine, qui symbolisent le temps profane, dans sa dimension rugueuse d’effort, de travail, toutes choses qui marquent le quotidien de la vie, succède un temps où on ne pense plus qu’à Dieu, tout effort s’arrête, selon le rythme établi par l’éternelle sagesse. Ce temps, cette parenthèse dans le temps, est déjà celui de l’éternité, de « l’Alpha et de l’Oméga ». On y fait mémoire des merveilles opérées par Dieu, la création du monde et la résurrection du Christ, tout en ayant les yeux tournés vers les promesses à venir.

Ainsi, dans la perspective de ce grand pèlerinage à travers le temps qui nous conduit vers l’éternité bienheureuse, en vertu de notre espérance chrétienne, chaque dimanche marque une pause qui permet de goûter par avance aux fruits de la promesse. Jean-Paul II a sur ce sujet une belle phrase lorsqu’il écrit que « de dimanche en dimanche, l’Église avance vers le dernier "jour du Seigneur", le dimanche éternel ».

Il existe cependant une institution qui, point par point, recoupe et approfondit ces différentes valeurs attachées à la célébration du Jour du Seigneur : il s’agit de l’Eucharistie. C’est pourquoi, en aucun autre jour, celle-ci ne trouvera plus pleinement son sens.

La spécificité de l’Eucharistie dominicale : le lien avec la Résurrection

Historiquement autant que spirituellement, le Jour du Seigneur trouve son origine dans le sabbat. « L’institution sabbatique est accomplie par le mystère chrétien total », écrivait à ce propos le Cardinal Daniélou, « Les pains des propositions sont abolis, mais l’Église possède un autre pain. Le Temple de Jérusalem est détruit et accompli dans le Christ total, mais l’Église possède aussi des églises de pierre, liées à la présence eucharistique. Le sabbat est aboli et accompli dans le Christ ressuscité, mais la Résurrection du Christ a une commémoration visible, c’est le dimanche. » [7]

Le Cardinal défend l’idée selon laquelle l’accomplissement du sabbat, pour spirituel qu’il soit, a encore besoin de signes visibles. Précisément le dimanche en est un, en tant que jour commémoratif de l’avènement du Salut. Il est par excellence le jour sacramentel, parce que l’action salvifique du Christ s’y déploie dans le mémorial de sa Résurrection. On peut à ce stade mesurer la proximité entre le dimanche comme fête de la Résurrection et la pratique eucharistique. C’est en effet dans l’Eucharistie que la vie en Église trouve « le lieu même de sa source » tel que l’envisage Jean-Paul II, sans oublier que ce sacrement fait l’objet d’un commandement du Christ : « faites ceci en mémoire de moi ». Or, quel jour faire mémoire plus intensément des événements du salut que le Jour du Seigneur qui en est par excellence la solennité ? Car le jour de la Résurrection du Christ est celui de sa victoire définitive sur la mort.

Parlant de la dimension ecclésiale de l’Eucharistie, Jean-Paul II ajoute : « A plus forte raison, une telle dimension s’exprime le jour où toute la communauté est rassemblée pour faire mémoire de la Résurrection du Seigneur ». Il existe en effet un lien très fort entre la Résurrection et l’Eucharistie, que le Christ a mis en évidence à travers sa rencontre avec les disciples d’Emmaüs, lorsqu’il refit devant eux les gestes de la dernière Cène. Le geste de la « fraction du pain », dont parle saint Luc désigne explicitement l’Eucharistie dans le langage de la première génération de chrétiens.

Un tel geste n’était certes pas limité au dimanche selon le témoignage des Actes des Apôtres : « Jour après jour, d’un seul cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple et rompaient le pain dans leurs maisons avec joie et simplicité de cœur » (Ac 2, 42.46). L’existence d’un rassemblement hebdomadaire plus particulier pour la célébration eucharistique demeure cependant au cœur de l’expérience chrétienne originelle. Ainsi le témoignage au IIe siècle de saint Justin le Martyr : « Le jour qu’on appelle jour du soleil, a lieu le rassemblement en un même endroit de tous ceux qui habitent la ville ou la campagne... » Le texte décrit ensuite le déroulement de la liturgie eucharistique.

Célébrée le dimanche, l’institution eucharistique, au-delà du caractère d’obligation que lui confère le commandement divin, trouve un surplus de sens. Voici comment Jean-Paul II résume la situation :

L’Eucharistie dominicale, avec l’obligation de la présence communautaire et la solennité particulière qui la distingue, précisément parce qu’elle est célébrée « le jour où le Christ est ressuscité d’entre les morts et nous fait participer à sa vie immortelle », souligne avec plus de force sa dimension ecclésiale, se situant comme le modèle des autres célébrations eucharistiques.

L’annonce du retour du Seigneur

Ce « plus » dont il est question dans l’Eucharistie dominicale, cette intensification, apparaît d’autant mieux si l’on considère la dimension eschatologique présente au cœur du sacrement. Pour préciser ce point, référons-nous encore une fois au Catéchisme de l’Église catholique :

En célébrant la dernière Cène avec ses apôtres au cours du repas Pascal, Jésus a donné son sens définitif à la Pâque juive. En effet, le passage de Jésus à son Père par sa mort et sa résurrection, la Pâque nouvelle, est anticipée dans la Cène et célébrée dans l’Eucharistie qui accomplit la Pâque juive et anticipe la Pâque finale de l’Église dans la gloire du Royaume. (§ 1340)

C’est précisément cette anticipation du Royaume qui trouve un écho si particulier le dimanche, le Jour du Seigneur étant situé, on l’a vu, symboliquement hors du temps, comme huitième jour de la création, à l’heure du banquet céleste où les élus siègeront à la table du Royaume. La préfiguration de la Jérusalem céleste dont est porteuse la grande célébration eucharistique du dimanche, quand toute la communauté se rassemble, est idéalement mise en lumière grâce au faste ou à la beauté de la liturgie. Une belle célébration, en effet, par les éléments sensibles dont elle s’enrichit, procession, encens, orgue, servants de messe, mais aussi l’assistance plus nombreuse des fidèles, a cette aptitude à rendre plus perceptible ce qui n’apparait réellement qu’aux yeux de la foi. Qu’on se souvienne, dans Le Rouge et le noir, comment le jeune Julien Sorel est un moment ému par la grandeur d’une messe dite en présence de l’Évêque, passage qui laisse deviner combien la pompe catholique d’alors pouvait encore impressionner l’imagination d’un Stendhal, tout anticlérical et agnostique qu’il fût.

Remettre le dimanche, et notamment l’Eucharistie dominicale, à sa vraie place, celle que lui ont conférée dès l’origine les apôtres du Christ selon l’enseignement de leur maître est un enjeu crucial compte tenu de l’évolution des sociétés, et c’est pourquoi la lettre de Jean-Paul II sonne comme un rappel urgent.

L’ordonnancement du temps, tel que Dieu l’a voulu, encadre efficacement la vie du chrétien, replaçant celle-ci en vue des plus hautes perspectives. Le découvrir est alors l’occasion pour lui de puiser dans les trésors de l’Église et de donner un sens toujours plus profond à la pratique sacramentelle. L’ordonnancement, la différenciation des jours est le meilleur remède contre le danger d’une certaine banalisation de la pratique, lorsque l’usure, à force d’habitude, s’installe insidieusement dans la vie du fidèle. Le « plus de sens » ainsi que l’obligation de l’Eucharistie dominicale demeurent à ce titre de très précieux garants contre tous les excès, qu’il s’agisse d’enthousiasme, de paresse ou d’ignorance, qui risqueraient d’affaiblir le sens de la précieuse institution. La sagesse de l’Église n’a jamais sur ce point été mise en défaut et c’est tout le mérite de la lettre Dies Domini de nous le rappeler.

Alexis Perot, né en 1975, marié, cinq enfants. Études de géographie (Sorbonne) et sciences politiques (I.E.P. Lyon). Attaché territorial dans le domaine de l’urbanisme.

[1] Constitution Sacrosanctum Concilium, § 6, citée en Dies Domini, § 3.

[2] In die dominica Paschæ II, 52 : CCL 78, p. 550.

[3] Ep. ad Decentium, XXV,4,7 : PL 20,555.

[4] Cf. In Io. ev. tractatus XX, 20, 2 : CCL 36, p.203. Epist. 55, 2 : CSEL 34, pp. 170-171.

[5] Disc. VIII dans l’octave de Pâques, 4 : PL 46, 841.

[6] Voir Basile de Césarée, Sur le Saint-Esprit, 27,66 (SC 17, p.484-485).

[7] Bible et Liturgie (Éd. du Cerf, Paris, p.328).

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