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L’espérance des enfants chez Bernanos

Clémence de Villepin

L’espérance n’est pas une complaisance envers soi-même. Elle est la plus grande et la plus puissante victoire qu’un homme puisse emporter sur son âme [1].

Il peut paraître paradoxal de parler d’espérance au sujet d’un pessimiste tel que Bernanos. Comment peut-on parler d’espérance devant celui qui écrit :

Le démon de mon cœur s’appelle « À quoi bon ? » [2]

Et dont la conviction profonde est que le péché du monde n’est pas un mythe et que pour l’expier, il faut accepter que Dieu nous dépouille de tout. Ainsi commente-t-il Sous le soleil de Satan :

Dieu paraît dans mon livre un maître assez dur ! Et après ? Que dire de Celui qu’on trouve au fond de n’importe quelle souffrance et presque toujours absent de nos joies ? [3]

À travers ces quelques citations, Bernanos apparaît comme un homme désespéré que la pensée de la perte du paradis a toujours fait souffrir :

Je suis plutôt disposé par la nature à la tristesse qu’à la joie [4] […] Pour moi dès l’enfance, j’ai vécu moins dans l’espérance de la gloire que nous posséderons un jour que dans le regret de celle que nous avons perdue [5].

Il ne faut cependant pas s’arrêter au pessimisme de Bernanos. Ce pessimisme est la source de son espérance. Bernanos médite sur l’espérance à partir du désespoir : « Un désespoir inflexible qui n’est peut-être que l’inflexible refus de désespérer [6]. » Pour lui, en effet, souffrir l’agonie du désespoir, ce n’est pas désespérer, c’est au contraire courir le risque de la véritable espérance :

Celui qui espère réellement, qui se repose dans l’espérance, est un homme revenu de loin, de très loin, revenu sain et sauf d’une grande aventure spirituelle, où il aurait dû mille fois périr […] Celui qui, un soir de désastre, piétiné par les lâches, désespérant de tout, brûle sa dernière cartouche en pleurant de rage, celui-là meurt, sans le savoir, en pleine effusion de l’espérance [7].

L’espérance est donc le résultat d’un combat, elle naît de l’agonie ; c’est « la plus grande et la plus puissante victoire qu’un homme puisse emporter sur son âme » puisque « la plus haute forme de l’espérance, c’est le désespoir surmonté [8]. »

Ce combat de l’espérance, Bernanos va le prendre très au sérieux en alertant sans cesse sur les manquements à la liberté, sur les injustices et les corruptions que subit l’homme moderne. En effet, Bernanos est persuadé que « la crise effroyable qui vient bouleverser l’humanité est une crise de désespoir refoulé [9]. » Son rôle lui apparaît alors clairement : mettre en garde contre l’optimisme qu’il qualifie de « fausse espérance à l’usage des lâches et des imbéciles [10] » et apporter plutôt l’espérance, qui n’est pas « une complaisance envers soi-même », comme l’optimisme, mais qui est « une vertu, une détermination héroïque de l’âme [11] ». Bernanos cherche donc à interroger l’optimisme ambiant qui ne fait que cacher les échecs de son temps : « À ceux qui m’accusent de pessimisme, je réponds que leur optimisme éveille un écho funèbre [12]. »

Non à la résignation

L’engagement de Bernanos pour témoigner de la vérité devient alors total. En 1918, il avait écrit : « Il faut un rétablissement de la volonté qui, je le sens, mène loin. Tout ou rien, voilà le mot d’ordre [13]. » Bernanos adopte la voix du prophète dans ses écrits politiques comme dans ses romans, il est clair que c’est « dans (s)a raison non dans (s)on cœur que se trouve le principe de (s)on invincible espérance [14]. » Bernanos refuse tout compromis, tout sentimentalisme, il s’engage dans son œuvre comme dans un combat : « Devenir sentimental, c’est abdiquer mes espérances et mes ambitions (… il ne veut pas) faire de jolis livres pour de jolis yeux dans une jolie maison [15]. » Pas de pitié, pas de « résignation chrétienne » chez Bernanos. La vérité dont il témoigne est entière et ne saurait accepter les demi-mesures, les faiblesses ou les renoncements.

Ainsi s’adresse-t-il aux chrétiens résignés, aux tièdes : « Chrétiens sans cœur et sans cervelle, je vous ai toujours regardés en face, depuis ma jeunesse, avec une espèce de curiosité désespérée, car je puis bien dire à présent que vous avez été pour mon enfance un scandale intolérable, auquel je n’ai échappé qu’en m’efforçant de vous comprendre [16]. » Dans La liberté pour quoi faire ?, Bernanos consacre un long paragraphe à la résignation chrétienne et déplore son affadissement :

La résignation chrétienne, il y a des siècles, allait partout la tête haute, les yeux ardents, les mains sagement croisées sur son cœur, vers les échafauds et les bûchers. Elle est assise aujourd’hui les mains pendantes, les yeux vagues au coin du feu qui ne la réchauffe pas […] Je ne pousse pas les gens au désespoir, je voudrais les arracher de force à une résignation où ils se sentent au fond très à l’aise, parce qu’elle les dispense de choisir. C’est cette résignation larmoyante, effondrée, qui est la véritable forme, la forme torride du désespoir [17].

Bernanos cherche à convertir cette résignation chrétienne désespérée en véritable espérance :

L’espérance est une vertu héroïque. On croit qu’il est facile d’espérer. Mais n’espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu’ils prenaient faussement pour de l’espérance [18].

Bernanos élève donc une voix vigoureuse contre toutes les impostures, il se fait le héraut des hommes de bonne volonté, des « braves types » que l’on trompe. C’est pour eux qu’il continue d’écrire, sans se soucier de lui-même : « Que m’importe de savoir si j’ai ou non l’espérance, pourvu que j’en aie les œuvres ? »

C’est donc avec humilité que Bernanos répond à sa vocation d’écrivain, de messager de l’espérance : « l’espérance n’est pas une complaisance envers soi-même. » Bernanos est persuadé que Dieu lui a adressé́ une vocation particulière, celle d’écrivain, et elle n’est pas sans douleur :

Si le bon Dieu veut vraiment de vous un témoignage, il faut vous attendre à beaucoup travailler, à beaucoup souffrir, à douter de vous sans cesse, dans le succès comme dans l’insuccès. Car, pris ainsi, le métier d’écrivain n’est plus un métier, c’est une aventure, et d’abord une aventure spirituelle. Toutes les aventures spirituelles sont des calvaires [19].

Cette vocation est exigeante, elle oblige l’écrivain à abandonner la conduite de sa vie, à n’écrire que ce que Dieu lui dicte. C’est Dieu qui tire de Bernanos une œuvre :

Cette matière première qu’est l’écrivain lui-même n’est aucunement à sa disposition pour composer son œuvre ; jamais elle n’y suffirait ni n’y servirait ; elle brûle pour Dieu et Dieu seul lui donne vie et lui permet d’œuvrer [20].

Il est bien question de mission spirituelle et Bernanos va jusqu’à parler de l’aspect sacerdotal de la vocation d’écrivain : « Une vocation d’écrivain est souvent ‒ ou plutôt parfois ‒ l’autre aspect d’une vocation sacerdotale [21]. » En effet, les analogies entre la vocation du prêtre et celle de l’écrivain, telles que les voit Bernanos, sont nombreuses. L’écrivain, comme le prêtre, pénètre très loin dans les âmes et dans le monde du péché́. Comme le prêtre, l’écrivain doit découvrir, sous les symptômes du mal, le péché́ caché.

Or Bernanos connaît souvent les déceptions et les désillusions de l’écrivain chrétien engagé à décrire la vérité divine, et, comme tous les véritables serviteurs du verbe, il a ressenti cette sorte d’impuissance poignante à traduire le monde intérieur : « C’est ma propre littérature qui me dégoûte. Je n’ai jamais pris très au sérieux ce langage, il m’arrive souvent de le haïr [22]. » Il lui faut donc surmonter la tentation de la haine, de la lassitude et demander la grâce des grâces, aimer son œuvre d’un amour humble, s’aimer en elle : « Je crois qu’il ne s’agit pas de se préférer à son œuvre ou son œuvre à soi, mais d’être assez simple pour s’aimer soi-même dans son œuvre, ainsi que Dieu dans sa création [23]. »

Bernanos a compris qu’il était nécessaire, pour espérer, de renoncer aux sortilèges de l’introspection : « Se connaître est la démangeaison des imbéciles [24] ». Il faut être ce que l’on est, simplement, sous le regard de Dieu, sans savoir ce que l’on est. Une certaine indifférence envers soi-même est nécessaire à qui veut se donner. Se regarder vivre lorsqu’on a un regard lucide peut conduire au désespoir. C’est Dieu qu’il faut fixer. Nous retrouvons ici le message du Curé de Campagne : « Il est plus facile que l’on croit de se haïr, la grâce est de s’oublier. Mais si tout orgueil était mort en nous, la grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même, comme n’importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ [25]. »

Retrouver l’esprit d’enfance

L’esprit de pauvreté devient alors un élément essentiel. Seul le pauvre possède le secret de l’humble espérance : « Il mange dans la main de Dieu [26]. » Et Bernanos se comporte comme le pauvre qui reçoit de la main de Dieu la force, le courage, le « pain quotidien, c’est-à-dire cette part indispensable de confiance et d’espérance dont il ne reste pas une miette chaque soir et qui se retrouve mystérieusement chaque matin ». Pour pouvoir vivre dans cet esprit de pauvreté, Bernanos demande constamment la patience, sœur de l’espérance : « Ce qui nous manque, Dieu nous le donnera : la foi des enfants, la patience du pauvre [27]. »

Cependant son impatience le fait vivre tendu vers le retour du Christ, et c’est cette attente qui constitue toute son espérance : « Comme tout pauvre chrétien, j’attends la vie éternelle, je puis même dire que je n’attends plus que cela. Je sais qu’elle sera aussi simple que celle-ci paraît compliquée. Lorsque le règne de Satan aura pris fin, nous redeviendrons des enfants [28]. » Dans les dernières années de sa vie, une image revient souvent sous sa plume : « Quand on va jusqu’au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore [29]. » Cette image exprime sa certitude inébranlable que « le bout de la nuit, c’est la douce pitié de Dieu, c’est-à-dire la profonde éternité [30]. » Au terme du long et difficile voyage brille la lumière, Bernanos a désiré la vision béatifique et a évoqué avec une grande tendresse « le merveilleux ami vivant qui partagera notre agonie, nous recevra dans ses bras, sur son cœur [31]. » Ainsi, si la pensée de la perte du paradis l’a toujours fait souffrir, il sait qu’au bout de la route il le retrouvera. Il est dans la plus pure ligne du christianisme qui fait de cette vie un pèlerinage. Au bout de la route, le Paradis sera retrouvé, plus merveilleux encore que pour le premier homme. Là enfin sera la joie éternelle.

Cette aurore qui brille au bout de la nuit, c’est l’esprit d’enfance retrouvé : « Une fois sorti de l’enfance, il faut très longtemps souffrir pour y rentrer, comme tout au bout de la nuit, on retrouve une autre aurore [32]. » L’enfance joue un rôle capital dans la pensée de Bernanos, c’est elle qui symbolise l’espérance : « Je pense plus que jamais que l’enfance est aujourd’hui la dernière réserve du monde, sa dernière chance [33]. » L’espérance est en effet chose de la jeunesse : sur le plan naturel, les jeunes ont l’espoir parce que l’avenir est à eux, et sur le plan surnaturel elle est « quelque chose de mystérieux qui n’est pas très loin de la sainteté́ et de la grâce accordée à ceux qui sont enfants de Dieu [34]. »

L’enfance exprime le fond véritable des êtres : « L’expérience m’a prouvé trop tard qu’on ne saurait expliquer les êtres par leurs vices, mais au contraire par ce qu’ils ont gardé d’intact, de pur, par ce qu’il restait en eux d’enfance, si profond qu’il faille le chercher [35]. » Bernanos est convaincu que c’est ce reste d’esprit d’enfance qui sommeille en nous qui nous permettra d’accéder au Royaume, de reconnaître la vraie lumière après la longue nuit :

Certes, ma vie est déjà pleine de morts. Mais le plus mort des morts est le petit garçon que je fus. Et pourtant, l’heure venue, c’est lui qui reprendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre, entrera le premier dans la maison du père [36].

Il existe donc pour Bernanos un lien intime entre l’enfance et la pureté́ d’une vie chrétienne, comme si l’enfant, de par sa pureté́, était proche, beaucoup plus que l’adulte, de la vérité́ divine du monde et des créatures. L’enfance est le temps où nous étions le plus proche de Dieu, où nous savions, d’un savoir humble, naïf et immédiat.

Bernanos veut que l’homme reste fidèle à l’enfance, à cet état de grâce qu’il a connu : « Qu’importe ma vie ? Je veux seulement qu’elle reste jusqu’au bout fidèle à l’enfant que je fus [37]. » Mais comment retrouver l’innocente confiance de l’enfance sous le poids des années qui nous ont traversés ? Urs von Balthasar fait remarquer qu’il existe deux temps chez Bernanos : le premier, le temps immanent, naturel qui nous conduit vers la mort. Temps fatal, déterminé, contre lequel nous sommes impuissants, qui est le temps du monde réel ; le second est un temps que Balthasar qualifie de théologique, de christologique. C’est le temps des personnages, qui est ouvert, jamais déterminé́, toujours libre. C’est, si l’on veut, le temps surnaturel où se joue notre destinée véritable. Or ce temps coule dans un sens opposé au temps naturel. C’est dans ce temps-là que se situe la fidélité́ à l’enfance. Nous saisissons ici la réalité́ spirituelle de la fidélité́ prônée par Bernanos, et qui n’est possible que parce qu’elle se place hors du temps fini, perdu, qui est celui de la vie, qui, elle, court inévitablement à la mort.

Or comment recouvrer l’esprit d’enfance au moment de l’agonie ? Bernanos écrit :

J’ai perdu l’enfance, je ne pourrai la reconquérir que par la sainteté [38].

La sainteté apparaît alors comme le seul échappatoire au désespoir :

Pris entre la splendeur de l’institution et la naturelle médiocrité des hommes, ainsi que dans les branches d’une tenaille, le chrétien n’a que le choix de devenir un saint, de s’échapper dans la sainteté ou de se défendre contre l’écrasement, c’est-à-dire contre le désespoir [39].

La sainteté est en effet illuminée de l’esprit d’enfance, de l’amour confiant envers le Père : « Lorsqu’on se retourne vers sa propre enfance, qu’on l’appelle de loin, si las non de vivre mais d’avoir vécu, elle nous répond de sa voix douce : Il n’y a qu’une erreur et qu’un malheur au monde c’est de ne pas savoir assez aimer [40]. » L’enfant et le saint ont cela de commun qu’ils savent aimer totalement, dans une espérance confiante.

Mais comment devenir des saints ?

La sainteté nous paraît terriblement difficile, peut-être simplement parce que nous ne savons pas, nous ne demandons même jamais sérieusement ce qu’elle est. Il en est de même pour les enfants qui parlent de grandes personnes. Ils ne savent pas ce qu’ils en pensent, ils n’osent pas savoir ce qu’ils en pensent, ils se contentent de jouer au monsieur ou à la dame. Puis, peu à peu, à force de jouer ainsi aux grandes personnes, ils deviennent grands à leur tour. Peut-être la recette est-elle bonne ? Peut-être, à force de jouer aux saints, finirons-nous par le devenir ? En tout cas, il semble bien que la petite sœur Thérèse ne s’y soit pas prise autrement, on pourrait dire qu’elle est devenue sainte en jouant aux saints avec l’Enfant-Jésus… [41]

Ainsi : « Les saints ne sont pas des héros à la manière des héros de Plutarque. Un héros nous donne l’illusion de dépasser l’humanité, le saint ne la dépasse pas, il l’assume, il s’efforce de la réaliser le mieux possible [42]. » L’abbé Chevance dans Sous le soleil de Satan incarne cette figure du saint profondément humain, d’une main très sûre il guide l’âme qui s’est confiée à lui sur le chemin de la simplicité et de l’humilité : accepter la joie comme la peine, s’abandonner au jour le jour à la volonté de la Providence. Si des épreuves surviennent, ne pas donner dans le pathétique : rester dans la main de Dieu avec confiance. Le prêtre du Journal d’un curé de campagne est son frère spirituel. Peu de faits spectaculaires dans cet univers où tout apparaît petit, mesquin, médiocre. Lui aussi aura une mort humiliante dans un décor sordide : « Qu’est-ce que cela fait ? Tout est grâce. »

Bernanos a emprunté ses mots aux Novissima Verba de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : la spiritualité bernanosienne, celle de ses personnages, la sienne propre, est tout imprégnée de la doctrine de la religieuse, toujours heureuse, qui s’est donnée entièrement. Bernanos a donc mis sa main dans celle de la carmélite. Il a reçu d’elle le secret de l’esprit d’enfance, de l’abandon, de l’espérance invisible :

La sainteté n’est pas dans telle ou telle pratique, elle consiste en une disposition du cœur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse et confiants jusqu’à l’audace en sa bonté de père [43].

Ainsi ce mystérieux Royaume de Dieu que nous nommons « hélas sans le connaître, ni même le concevoir », Bernanos l’évoque par une expression où passe toute sa ferveur d’enfant, toute sa foi, toute son espérance : « La douce pitié de Dieu », le dernier mot de la spiritualité bernanosienne est donc bien « tout est grâce ».

Clémence de Villepin, née en 1995, est actuellement étudiante en deuxième année à l’ESSEC, école de commerce qu’elle intègre après une hypokhâgne-khâgne au lycée Henri IV.

[1] Georges Bernanos, La Liberté pour quoi faire ?, janvier 1947 ; Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de la Pléiade, 1995, p. 1315.

[2] G. Bernanos, Les Grands cimetières sous la lune, Bibliothèque de la Pléiade, no 232, 1972, p. 353.

[3] G. Bernanos, Lettre à Henri Massis, 12 février 1926, in G. Bernanos, Œuvres romanesques Complètes, t. I, Bibliothèque de La Pléiade, 2015, p. 333.

[4] G. Bernanos, Sous le soleil de Satan, in G. Bernanos, Œuvres romanesques Complètes, t. I, Bibliothèque de La Pléiade, 2015, p. 232.

[5] Ibid. p. 231.

[6] G. Bernanos, Français, si vous saviez…, Préface à un Journal de ce temps (1946), Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de la Pléiade, 1995, p. 1174.

[7] Ibid., p. 1174-1175.

[8] Georges Bernanos, La Liberté pour quoi faire ?, janvier 1947 ; Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de la Pléiade, 1995, p. 1263.

[9] Ibid., p.1291.

[10] Ibid., p. 1263.

[11] Ibid.

[12] Ibid., p. 1297.

[13] Lettre à Dom Besse, août 1918, Correspondance, t. I, lettre 72, p. 150 (Plon, 1971).

[14] G. Bernanos, Lettre aux Anglais, Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de la Pléiade, 1995, p. 56.

[15] Lettre à l’abbé Lagrange, 13 septembre 1905, Correspondance, t. I, p. 84 (Plon, 1971).

[16] Lettre aux Anglais, no 423, Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de la Pléiade, 1995, p. 116-117.

[17] G. Bernanos, La Liberté pour quoi faire ?, janvier 1947 ; Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de la Pléiade, 1995, p. 1315.

[18] Ibid.

[19] Lettre de décembre 1945, Correspondance, op. cit., t. III, p.588.

[20] H. Urs von Balthasar, Le chrétien Bernanos, Éditions du Seuil, 1956, p. 128.

[21] Lettre à André Chareyre, décembre 1945, Correspondance, op. cit., t. II, p. 589.

[22] G. Bernanos, Les enfants humiliés, Journal 1939-1940, Paris, Gallimard, 1949, p. 186.

[23] G. Bernanos, Correspondance, op.cit., t. II, 5 juin 1939.

[24] G. Bernanos, Lettre à Robert Vallery-Radot, Correspondance, t. I, 23 mars 1933.

[25] G. Bernanos, Journal d’un curé de campagne, Œuvres romanesques Complètes, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 2015, p. 423.

[26] G. Bernanos, Esquisse pour une Vie de Jésus. Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 1689.

[27] G. Bernanos, Lettres à Amoroso Lima (Lettre XI), 13 décembre 1940, Esprit, Nouvelle série, no 170 (8) (Août 1950), p. 206.

[28] G. Bernanos, Nous autres Français, in Essais et écrits de combat, t. I, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 684.

[29] G. Bernanos, La liberté pour quoi faire ?, janvier 1947, in Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 1262.

[30] G. Bernanos, Au bout de la nuit, Le Figaro, 13 décembre 1932, in Essais et écrits de combat, t.I, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 1302.

[31] G. Bernanos, Journal d’un curé de campagne. Œuvres romanesques Complètes, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 2015, p. 210.

[32] G. Bernanos, La Liberté pour quoi faire ?, janvier 1947, in Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 1262.

[33] G. Bernanos, La Liberté pour quoi faire ? in Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 1995.

[34] H. Urs von Balthasar, Le chrétien Bernanos, Éditions du Seuil, 1956, p. 285.

[35] G. Bernanos, Lettre aux Anglais, in Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 68.

[36] G. Bernanos, Les Grands cimetières sous la lune (Préface), in Essais et écrits de combat, t. I, Bibliothèque de la Pléiade, no 232, 1972, p. 355.

[37] G. Bernanos, Les Grands cimetières sous la lune, in Essais et écrits de combat, t. I, Bibliothèque de la Pléiade, no 232, 1972, p.404.

[38] G. Bernanos, Lettre à Dom Paul Gordan, 1943, in Correspondance, op.cit., t. II, p. 503.

[39] G. Bernanos, Les Enfants humiliés, Éditions Gallimard, 1949, p. 215.

[40] G. Bernanos, Nous Autres Français, in Essais et écrits de combat, t. I, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 694.

[41] G. Bernanos, La Liberté pour quoi faire ?, janvier 1947 ; Essais et écrits de combat, t. II, Bibliothèque de La Pléiade, 1995, p. 1372.

[42] Ibid., p. 1381.

[43] Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Derniers Entretiens, citée dans André Combes, Introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Vrin, 1948, p. 490.

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