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Le Christ au Purgatoire

Paul Airiau

Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants
(Bernard de Chartres)

S’il est habituellement une personne absente du Purgatoire, tel qu’il est présenté dans les catéchismes ou dans la littérature dévotionnelle, c’est bien le Christ. C’est quelque peu problématique pour une foi qui ne peut se penser et être comprise qu’à partir de Celui de la Trinité qui s’est incarné. Sans vouloir prétendre compenser une lacune ou une absence – dont on peut penser qu’elle n’est pas universelle, et qui n’est ici accentuée que pour justifier les réflexions qui vont suivre, de même que le titre qui est donné à ces réflexions se veut volontairement provocateur –, il est possible de mettre en avant quelques points à même de permettre une meilleure prise de conscience du rôle du Christ dans la purification de la créature défunte [1].

La Messe, le Purgatoire, le Christ

Un premier point d’approche peut être, très simplement, le fruit du concile de Trente, qui a donné lieu à la dévotion florissante que l’on sait, surtout au XIXe siècle. La réforme tridentine a voulu limiter les excès auxquels les indulgences avaient pu donner lieu. Elle a rappelé que l’offrande de la messe était l’acte le plus à même d’accélérer la purgation des fidèles décédés. Est-il nécessaire de rappeler l’expression iconographique de cette dévotion, spécialement la mise en relation de l’apaisement et de la délivrance des défunts avec la célébration du Saint Sacrifice de la Messe : des anges recueillent dans des coupes le sang jaillissant du crucifix de l’autel sur lequel un prêtre est en train de célébrer le mystère, et le déversent sur les âmes plongées dans les flammes purificatrices.

Comment donc la messe, l’acte christique par excellence, peut-il être efficace pour les morts ? Puisque l’on est dans des représentations qui eurent cours au XIXe siècle, partons d’une théologie ancrée dans le XIXe siècle, ou tout au moins dans ses expressions, et qui plus est hiérarchique, en nous appuyant sur le Catéchisme catholique du cardinal Gasparri :

Q. 390. À quelles fins offre-t-on le sacrifice de la Messe ?
R. On offre le sacrifice de la Messe : […] 4° Pour […] rendre [Dieu] propice aux vivants, à cause du péché et des peines qui lui sont dues, et aux âmes du Purgatoire : sacrifice propitiatoire. [2]

Le mémorial christique « atteint » les défunts, et fait même plus que les atteindre : il les propulse en Paradis. Le renouvellement non sanglant du sacrifice de la Croix ne se contente pas de « contracter » le temps et l’espace pour nous en rendre contemporains. Il embrasse les différents statuts de la créature, et sa vie et sa mort. Il traverse la barrière de la mort. Il polarise la Création, et invite donc à appréhender différemment le temps et l’espace. Le centre se trouve dans notre passé, mais ce passé est plus actuel que notre actualité, et l’est tellement plus qu’il imprègne complètement les défunts. En même temps, ce centre est la fin des temps, et l’achèvement de notre histoire : la réconciliation et l’insertion de l’humanité dans la Trinité. Le Christ, jadis et futur, Premier et Dernier,  et . Toute notre temporalité, tous nos statuts sont saisis par la mort et la résurrection du Christ qui peut ainsi nous rejoindre où que nous soyons et quel que nous soyons.

L’Archétype, le Purgatoire, le Prototype

Il est cependant nécessaire de préciser le mode par lequel le Christ est ainsi capable de nous atteindre à travers le temps et l’espace, à travers notre vie. Il s’agit bien en effet de nous, de notre personne, de notre ravissement, avant que de la saisie de notre temporalité et de nos statuts.

Quittons le XIXe siècle qui permit à sainte Thérèse de Lisieux et à beaucoup d’autres d’être saints, pour la mystique rhéno-flamande, à l’origine de la devotio moderna, dans le Miroir du salut éternel de l’admirable Ruysbroek :

[…] Dieu le Père céleste a créé tous les hommes à son image et à sa ressemblance. Son image, c’est son Fils, sa propre Sagesse éternelle […] antérieure à toute création. C’est d’après cette image éternelle que nous avons tous été créés. […] [Elle] est essentielle et personnelle à tous les hommes ; chacun la possède tout entière et indivisée, et tous les hommes ensemble n’en ont pas plus que l’un d’entre eux. De cette façon, nous sommes tous un, intimement unis dans notre image éternelle, qui est l’image de Dieu et la source, en nous tous, de notre vie et de notre appel à l’existence. [3]

Deux points saillants sont à retenir et exploiter dans cette pensée traditionnelle. Tout d’abord, notre création dans le Fils : nous pouvons être, et sommes réellement, fils dans le Fils, parce qu’il y a une correspondance intime entre Un de la Trinité et chacun d’entre nous. Le Christ est le sceau et nous sommes la cire dans laquelle s’imprime son image. Notre vacuité est comblée par sa plénitude. Le Père nous a modelé, comme un vase fragile et précieux, de ses propres mains, le Fils et l’Esprit, à partir de la terre, l’une à l’extérieur assurant la correspondance entre le modèle et la réalisation, l’autre à l’intérieur faisant croître l’œuvre jusqu’à sa stature parfaite, à sa ressemblance complète avec l’image.

Ensuite, l’unité foncière du genre humain, qui fait que la solidarité est immédiate et totale : ce qui concerne l’un touche tous les autres, ce que fait l’un, l’autre le « ressent ». La communion des saints et la solidarité dans le mal, l’enfermement de tous dans le péché et la réconciliation universelle dans la grâce, s’enracinent dans cette actualisation par chaque personne de l’unique nature humaine fondée dans le Fils.

Précisons encore. Le Fils est l’image fondatrice, il est notre Archétype – le type originel, l’image fondatrice, celui d’où sort la réalisation. Quel est donc le statut d’Adam, sinon celui de Prototype, de type premier, de première actualisation de l’image portant en elle toute la nature et pouvant donc l’orienter vers sa source ou la désaxer ? Ainsi, Adam, notre chef, notre tête, par son péché, nous communique par propagation la défaillance originelle. Au contraire le Christ, l’Archétype incarné, peut ressaisir le prototype et le remettre dans son axe. L’Archétype qu’est le Fils, la deuxième Personne de la Trinité, assume la nature humaine tout entière qui reçoit ainsi une personnalité et sa consistance propre, celle de Jésus. Il n’y a donc plus d’autre homme au sens plein et véritable que Jésus. Pilate a raison, sans le savoir : Ecce homo – et l’homme vrai, l’oblat parfait dont le suprême abaissement manifeste en même temps et indivisiblement la gloire divine. Le Nouvel Adam supplante ainsi l’Ancien Adam, la loi nouvelle remplace la loi ancienne, et le salut peut se propager dans l’humanité, pour autant que chacun d’entre nous veuille l’actualiser.

Chaque homme est ainsi, par l’Incarnation, relié au Christ à partir d’une nature commune, et celui-ci peut donc « saisir » par-delà leur mort même ceux qui ne l’ont pas connu avant, en ce moment où ils sont révélés à eux-mêmes, où leurs pensées secrètes sont dévoilées et leur dynamisme, pour le bien ou pour le mal, manifesté. La purification est donc possible, par conformation post mortem au type originel, si, bien sûr, la logique d’une vie (qui s’exprime tant dans un continuum que dans des actes précis capables de peser de manière spécifique pour le bien ou pour le mal) conduit à recevoir le Christ.

La Tête, le Purgatoire, le Corps

Il n’en reste pas moins que la purification des défunts n’est possible, parce que le Christ l’a voulu, que par et dans l’Église. Ceux qui ne sont pas baptisés ne peuvent rencontrer le Christ qu’au sein de ce milieu divin qu’est l’Épouse. Certes, l’Incarnation assume la nature désaxée et la restaure et la réoriente de l’intérieur. Tout homme est ainsi, d’une certaine manière, incorporé au Christ, car la nature commune portée par le Fils le met en relation avec tous ceux qui étaient, qui sont et qui viennent. Il est ordonné à l’Unique. N’importe quel homme peut même être un membre inconnu du Corps – bien que cela ne lui soit révélé qu’après sa mort et qu’il découvre alors ce qui fonde son salut.

En effet, le salut ne se réalise que par la Passion dont jaillit l’Église. Est-il nécessaire d’insister ? Le Corps mystique du Christ est le lieu de salut. Il est incontournable. De même qu’il n’est pas d’autre Nom sauveur que Jésus, il n’est d’autre endroit de salut que la Sainte Église de Dieu, car elle est le Corps du Sauveur. Le Christ a réalisé l’homme parfait dans le temps et de ses actes sort l’humanité parfaite qui doit croître jusqu’à sa stature complète.

L’incorporation au Christ total, l’extension spatiale et temporelle de l’humanité régénérée et installée dans le Christ, se réalise par le baptême, par la plongée dans la mort et la résurrection du Christ. Cet acte d’immersion et d’émersion est le signe efficace par lequel, à la modalité pécheresse d’exercice de notre humanité désaxée et mortelle, est substituée à la racine une manière divine de vivre notre humanité restaurée et ressuscitée. À partir de cet acte-là fait à un moment précis en un endroit donné, ce n’est donc plus moi qui vis, c’est bien le Christ qui vit en moi : nous sommes transférés dans une nouvelle manière de vivre qui est la seule manière réellement humaine existant ici-bas, la manière christique. Nous sommes engendrés spirituellement après notre naissance charnelle, et notre esprit peut dominer de nouveau notre chair. Et c’est l’Esprit du Christ qui déploie en nous l’action du Christ, qui nous fait nous conformer à l’Archétype de manière toujours croissante – par la prière, la liturgie et les sacrements. Il y a donc une différence entre les fruits de l’Incarnation et ceux de la Passion : la première est ordonnée à la seconde, afin que nous soient donnés dès ici-bas les arrhes du Royaume éternel – le Christ Jésus vivant en nous par son Esprit qui nous fait crier « Abba » et accomplir notre être.

Cette croissance par la prière et les sacrements n’est pas achevée à notre mort, cet accouchement n’est pas fini lorsque la puissance de mort qui subsiste en nous, et dont nous avons hérité par notre engendrement charnel, produit ses effets finaux en nous tuant – sauf lorsque la purification parfaite a été réalisée ici-bas, sauf si le Christ a tellement imprégné son être en nous avec notre participation que nous puissions passer immédiatement dans le statut définitif de bienheureux, sauf si le martyre nous a immédiatement conformé à l’Homme, nous a « eucharistié ». Notre imprégnation par les fruits de l’Esprit se poursuit donc après notre mort – pour autant que nous n’ayons pas refusé, en ratifiant d’une manière ou d’une autre l’orientation générale de notre vie après notre mort. Le Purgatoire est donc cet état spécifique dans lequel nous sommes christifiés sans aucun arrêt, sans aucun retour en arrière possible, dans une dynamique stabilisée dans la croissance et qui ne peut s’interrompre. Le Christ prend possession de nous par son Esprit, sans que nous puissions profiter du temps ou de l’espace pour le fuir : tout est déjà joué, nous ne sommes plus dans la patience de Dieu, il nous faut désormais rendre nos comptes au Maître de maison qui est notre juge, car il est notre Créateur et notre Rédempteur. Nous ne pouvons échapper à cette prise de possession, à cette expulsion par l’homme fort des restes, des dépouilles du « grappin » et à l’enlèvement de notre armure. Il nous faut rembourser tout notre dû – quoiqu’il nous en coûte.

Le Christ, le Purgatoire, la Messe

Le Purgatoire est donc un lieu christique : le Christ nous y atteint et nous tient sans aucune intention de nous lâcher – et il faut croire que nous ne l’avons pas voulu non plus, puisque notre désir de vivre pour toujours avec lui a commencé à se réaliser définitivement, sans retour en arrière. Il est aussi un processus de christification. Il est enfin une expérience christique. Nous y revivons ce que le Christ a vécu, cette purification qu’il a lui-même expérimentée à la Croix.

Fléchissant les genoux, il priait en disant : “Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse !” Alors lui apparut, venant du ciel, un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre. (Lc 22 , 41-44)
C’est lui qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver et la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété, tout Fils qu’il était, apprit, de ce qu’il souffrit, l’obéissance ; après avoir été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel. (Heb 5 , 7-9)

L’acte pascal a été l’apprentissage par le Christ de l’obéissance, une purification de la volonté, une conformation à la volonté salvifique du Père. Bien sûr, il n’y a pas de conflit entre le Père et le Fils. C’est la nature humaine enhypostasiée dans le Fils, « personnalisée » dans le Deuxième, qui a appris l’obéissance à travers la mort, à travers un combat livré, et gagné – et c’est bien ce qui nous sauve.

Il nous faut entrer à notre tour dans cette obéissance, dans cette logique filiale où un autre nous conduit où nous ne voudrions pas aller. Non pas que nous vivions tout ce qu’a vécu le Christ. Qui d’autre le pourrait ? Simplement, cette purification nous conforme pleinement au Christ, comme sa volonté humaine d’adhésion au projet du Père a crû parfaitement jusqu’à l’agonie et à la Croix, jusqu’à vouloir de manière divine, même là où l’homme ne veut que de manière humaine – et défaille. Nous abandonnons notre mode humain d’exercice de notre volonté pour laisser diviniser cet exercice. Nous devenons vraiment homme, cessant d’être une personne subsistant par elle-même – si tant est que cela soit vraiment possible ¬– et ayant d’abord conscience d’elle, pour n’être d’abord que relation avec le Créateur, relation fondant notre personnalité, mode christique, et le seul vraiment, de réalisation de la personne. Notre charité est ainsi dilatée aux dimensions du monde, comme l’a été celle du Christ. Alors nous pouvons servir nos frères par nos prières, notre intercession est efficace, complètement coulée dans celle du Christ.

Cette christification « s’accélère », s’intensifie avec l’application du sacrifice eucharistique aux défunts. Que fait la Messe, si ce n’est accentuer l’union de l’Église et de ses membres à la Tête, si ce n’est faire circuler plus largement l’Esprit Saint dans le Corps, si ce n’est conjoindre plus intensément l’Époux et l’Épouse ? Car alors l’Église réalise la vocation qui est la sienne : rendre gloire au Père en se livrant à Lui par le Fils dans l’Esprit. Et toute l’Église est concernée par cette intensification de l’union, anticipation de ce que sera le Ciel. Ainsi, chaque membre de l’Église, lorsqu’est rendu à Dieu le sacrifice pur, le sacrifice parfait, lorsque la liturgie éternelle advient dans le temps, voit sa relation à son Sauveur croître objectivement – en bien, ou en mal pour ceux qui, vivants, prostituent le Corps du Christ. Au Purgatoire, les défunts membres de l’Église d’une manière ou d’une autre ne connaissent plus d’appréciation subjective de l’état de leur relation à Dieu. La question de l’état de grâce ne les touche plus. Ils ne sont plus à même de pouvoir se regarder le nombril ni se replier sur leur subjectivité : ils ne sont plus constitués que par leur relation avec le Christ. Ainsi, membres du Corps eucharistiant, ils ne peuvent qu’être atteints de plein fouet par ces épousailles. Ils sont donc propulsés vers le Paradis.

Cette propulsion se produit bien sûr après leur mort. Et elle ne peut que les atteindre. C’est alors que se réalise en effet pour nous le commencement de l’eschatologie. Jésus est la réalisation des fins dernières, il est l’homme spirituel parfait, le Ciel à lui tout seul. Il a réalisé déjà ici-bas, et réalise désormais à la droite du Père depuis l’Ascension, l’Alliance. Notre conformation plénière au Christ est donc eschatologique. Les défunts sauvés deviennent ainsi au sein de leur fins dernières personnelles hommes des derniers temps. Est réalisé en eux, par leur participation au Mémorial, le gémissement de l’Esprit qui les poussait à crier « Abba » dans le Fils lors de ce même Mémorial, lorsqu’ils étaient encore vivants de notre vie, leur totale et définitive christification : leur vie ne leur appartient plus, elle est en Dieu.

Paul Airiau, marié, huit enfants, né en 1971. Diplômé de l’IEP de Paris, agrégé et docteur en histoire, enseignant dans un établissement public (ZEP) de l’Académie de Paris.

[1] On a ici essayé d’appliquer à une question particulière quelques grandes idées théologiques puisées essentiellement chez H. de Lubac, Catholicisme. Les aspects sociaux du dogme, Paris, Cerf, 7e éd., coll. Traditions chrétiennes (n° 13), 1983 (1938) ; H. Mühlen, L’Esprit dans l’Église, Paris, Cerf, coll. Bibliothèque œcuménique (n° 6), 1969 ; J.-C. Larchet, La divinisation de l’homme selon saint Maxime le Confesseur, Paris, Cerf, coll. Cogitatio fidei (n° 194) ; J.-Y. Lacoste, « Nature et personne de l’homme. D’un paradoxe christologique », La politique de la mystique. Hommage à Mgr Maxime Charles, Limoges, Éd. Critérion, 1984, pp. 129-138 ; dans une moindre mesure ont été utilisés H. Urs von Balthasar, La Dramatique divine. IV. Le dénouement, Namur, Culture et Vérité, série Ouvertures (n° 9), pp. 194-337 (passage sur le purgatoire largement appuyé sur A. von Speyr) ; K. Lehmann, « Le Purgatoire », Communio, V/3, 05-06/1980, pp. 30-37. On n’oubliera bien entendu pas A. Tanquerey, Synopsis theologiæ dogmaticæ specialis, ad mentem S. Thomæ Aquinatis, hodiernis moribus accomodata. Tomus Secundus. De Deo Sanctificante et Remuneratore seu de Gratia, de Sacramentis et de Novissimis, Tournai, Paris, New-York, Baltimore, Desclée, Lefebvre et Cie, Letouzey et Ané, Benzinger Brothers, St Mary’s Seminary, 3e éd. revue et aug., 1897, pp. 703-711.

[2] Cardinal Gasparri, Catéchisme catholique pour adultes, précédé du Catéchisme pour les petits enfants, suivi de Quelques Questions Débattues et des Directives Actuelles des Souverains Pontifes, Chabeuil, CPCR, 1959, pp. 209-210.

[3] Jan van Ruysbroek, Le Miroir du salut éternel, in Œuvres de Ruysbroeck l’admirable, trad. par les Bénédictines de Saint-Paul de Wisques, Bruxelles, Vromant & C°, 1912, pp. 94-95 (ch. 8). Ruysbroek construit sa réflexion à partir de l’Écriture, de la tradition patristique traduite dans les définitions conciliaires et de sa pensée spirituelle sur l’âme miroir de Dieu.

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