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Le prêtre, signe de contradiction

Journée préparatoire à Vézelay 2010
Résurrection

En choisissant ce thème pour notre pèlerinage à Vézelay, nous en savions pas combien il serait d’actualité : les calomnies sur l’Église s’attachent d’une manière particulière à discréditer la figure du prêtre (et celle du pape), en la présentant comme à la fois liée à des conceptions d’un autre âge, culpabilisante et hypocrite : les prêtres sont ceux qui prétendent imposer aux hommes une loi inhumaine, qu’ils ne respectent même pas eux-mêmes !

Cette situation n’est pas nouvelle : il suffit de se rappeler l’anticléricalisme du XIXe siècle et du début du XXe. Déjà les fabliaux du Moyen Age se délectaient d’histoires croustillantes sur des curés débauchés, balourds ou trop rusés.

Elle doit nous amener à approfondir un aspect particulier du ministère sacerdotal, lié à son côté prophétique : la contestation qu’il exerce sur les modèles de réalisation humaine au nom du projet de Dieu sur l’homme.

Le Christ, signe de contradiction, annonce à ses disciples
leur situation dans le monde

1. « Il sera un signe de contradiction » : l’expression qui nous occupe vient de la prophétie du vieillard Siméon qui, avant de révéler à Marie sa maternité douloureuse (« un glaive de douleur transpercera ton âme »), dit de l’enfant qu’elle présente au Temple : « il est là pour la chute ou le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe de contradiction » (Lc 2,34) L’expression « signe de contradiction » peut aussi se traduire : un signe contredit, ou « contesté » [TOB]. La perspective est en tout cas celle d’un affrontement, où le Messie ne sera pas accueilli sans rencontrer de vives oppositions. Sa parole provoquera chute et relèvement, selon qu’elle sera reçue ou pas. Siméon poursuit un peu après « ainsi seront révélées les pensées secrètes d’un grand nombre ». Le thème de la « pierre d’achoppement » qui lui est aussi appliqué va dans le même sens (1P 2,8 ; Rm 9,33). Jésus vient bousculer le consensus mou et mettre ses compatriotes en devoir de choisir entre une fidélité exigeante au Dieu de l’Alliance ou les compromis avec le monde. Ce programme contraste avec l’annonce de la mission de Jean Baptiste qui semble beaucoup plus positive : « il ramènera beaucoup de fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; et il marchera par devant sous le regard de Dieu, avec l’esprit et la puissance d’Elie, pour ramener le cœur des pères vers leurs enfants et conduire les rebelles à penser comme les justes, afin de former pour le Seigneur un peuple préparé » (Lc 1,16-17).

2. Jésus revient plusieurs fois sur ce caractère difficile de sa mission, qui fait se lever des oppositions « qui a cru ce qu’on nous avait entendu dire ? » (Jn 12,38 citant Is 53,1), « ils m’ont haï sans raison » (Jn 15,25 citant sans doute le Ps 34 [35]). On croirait entendre Jérémie qui se plaint de devoir toujours annoncer des choses dures. Dès le début, saint Luc nous le montre affronté à l’incompréhension de ses compatriotes de Nazareth qui l’avaient pourtant écouté au départ avec sympathie (Lc 4,16-30). Saint Marc nous parle d’un complot contre Jésus dès le début de sa mission (Mc 3,6). D’où vient cette opposition ? De deux raisons principales :

a) sa prétention à réinterpréter souverainement la Loi de l’Ancien Testament

b) la révélation du mystère divin qu’il porte en lui (« toi qui es un homme, tu te fais Dieu » Jn 10,33)

La première, contrairement à ce que nous serions tentés de croire, ne vient pas d’une revendication d’humanité face à l’étroitesse du ritualisme et du juridisme, dont nous sommes portés d’accuser le judaïsme. Dans la manière de faire de Jésus qui guérit plusieurs fois le jour du sabbat, provoquant la colère des juifs, il y a une revendication d’autorité qui étonne et scandalise. Les rabbins savaient bien qu’en cas d’urgence, pour sauver une vie, il fallait transgresser le repos sabbatique. Mais, précisément, Jésus voit une urgence là où personne d’autre ne la voit : ces hommes et ses femmes paralysés ou malades, ces disciples qui marchent le jour du sabbat et doivent se nourrir à la dérobée, pourraient bien attendre un autre jour pour être guéris ou pour faire la route, mais Jésus estime que, parce qu’il est là, parce qu’en lui le Royaume est en train d’arriver, il ne faut pas attendre, il faut manifester tout de suite la nouveauté de l’Heure prête à surgir.

En réalité, l’opposition vient de la visée eschatologique qui est celle de Jésus : il sait lui que le renouvellement de toutes choses en Dieu a commencé, parce qu’il est là au milieu des siens. D’où son enseignement paradoxal et radical : les richesses de ce monde ne tiendront pas à l’heure de la visite de Dieu, les rires se changeront en pleurs, etc...

De même, la manière dont il laisse entrevoir le mystère de sa filiation divine, sans jamais faire autre chose que de rendre témoignage à son Père, signifie qu’il ne peut taire sa mission qui est de révéler aussi parfaitement que possible le visage du Père, pour ramener à lui ses enfants dispersés.

3. « comme des brebis au milieu des loups » (Lc 10,3), Jésus sait que ses disciples rencontreront le même type d’opposition que lui, parce qu’ils prolongent sa mission : « souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : "Le serviteur n’est pas plus grand que son maître " ; s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé » (Jn 15,20-21). Le voyant de l’Apocalypse (12,17) montre le Dragon, impuissant sur Jésus qui lui échappe, poursuivre les autres enfants de la Femme (l’Église). Mais le Christ avant de les quitter les assure de son soutien et de son inspiration dans les difficultés : « mais prenez courage, j’ai vaincu le monde ! » (Jn 16,33), « ne crains pas, petit troupeau, il a plu au Père de vous donner le Royaume » (Lc 12,33), « moi, je vous donnerai un langage et une sagesse que ne pourra contrarier ni contredire aucun de ceux qui seront contre vous » (Lc 21,15).

4. Jésus et le monde : saint Jean nous fait sentir toute l’ambiguïté de ce monde, dominée par le « Prince de ce monde » (12,31 ; 14,30 ; 16,11), qui refuse de faire une place à Dieu et à son règne, ce monde qui le « hait » (7,7), pour le quel il refuse de prier (17,9), etc... et ce monde pourtant que Dieu a « tant aimé » qu’il lui a donné son Fils (3,16). Loin de diaboliser les réalités qui nous entourent, le Christ nous met en garde contre l’enfermement dont elles peuvent être porteuses, mais nous invite avec lui à les « sauver » (3,17).

Le sacerdoce apostolique, inassimilable par le monde,
maintient la provocation de Jésus-Christ

Les prêtres de l’Église, loin d’être les fonctionnaires d’une société cléricale qui aurait peu à peu pris la place du Maître et qui aurait domestiqué son enseignement pour le mettre à son service, sont là pour empêcher ce monde de se refermer sur lui-même et de se prétendre autosuffisant. La succession apostolique, forme indépassable par laquelle se transmet dès le début l’enseignement du Christ et le pouvoir sacramentel, assure à l’Église de ne jamais se confondre avec le monde vers lequel elle est envoyée.

1- L’histoire

L’histoire des persécutions est là pour prouver que les pouvoirs terrestres, dans la mesure où ils se veulent maîtres du destin des hommes, ont particulièrement visé le clergé. Et ce n’est pas seulement parce qu’en s’attaquant à la tête, ils pensaient frapper le corps tout entier de l’Église. C’est plus profondément parce qu’ils trouvaient dans les détenteurs de la succession apostolique un principe de légitimité qui ne devait rien à l’État, et qu’ils y ont vu là une contestation insupportable.

Quand Cyprien, issu du milieu de la magistrature, appartenant à la culture du monde dirigeant, refuse de recevoir les édits des empereurs qui exigent de chacun qu’il sacrifie aux dieux de la cité, il précise bien qu’il n’est pas un révolutionnaire, et qu’il prie pour les empereurs. Mais son refus d’un culte menteur revêt un sens exemplaire dans la mesure où, évêque, il représente plus que lui. C’est toute la cité antique, dans son côté totalisant (pour ne pas dire totalitaire), qu’il ouvre au Christ, seul Seigneur.

L’opposition apparaîtra encore du temps de l’Empire chrétien, quand les empereurs se diront chrétiens mais sympathiseront avec les Ariens, ou quand les rois barbares, devenus les maîtres, se rallieront eux aussi à l’arianisme. Au nom d’un Christ qui n’est pas tout-à-fait Dieu, l’autorité politique a pu prétendre ériger sa loi en norme de vérité, réduisant les évêques à n’être que des fonctionnaires du pouvoir, tenus de suivre les décisions officielles. Face à eux, se sont dressés des hommes comme Athanase d’Alexandrie, Basile de Césarée ou Hilaire de Poitiers qui ont redit les droits des ministres du Christ, ceux-ci sont là pour manifester qu’il ne déserte pas l’histoire des hommes.

Plus tard encore, au temps de la crise iconoclaste (VIIIe siècle), on a vu des empereurs persécuter le clergé et les moines, au nom d’une vision politique de l’Église, car pour eux la doctrine était au service de l’idéologie (pas d’image pour ne pas choquer les populations tentées par l’Islam). Les pasteurs qui se sont dressés contre eux l’ont fait pour garder au Christ toute sa place dans la société chrétienne : accepter les images du Sauveur, c’est reconnaître qu’il n’est pas perdu dans les cieux pendant que nous gérons entre nous les affaires terrestres : c’est encore lui qui par ses prêtres et ses évêques, maintient dans son peuple le « sûr charisme de la vérité », et empêche l’ordre impérial de s’absolutiser.

La Réforme grégorienne au XIe siècle, en défendant le fonctionnement du clergé du contrôle des laïcs, veut marquer que l’Église n’est pas un rouage de la société, mais la perpétuelle contestation des modèles sociaux et politiques au nom de la seigneurie du Christ qui reviendra juger les vivants et les morts.

La Révolution française en s’attaquant à la structure hiérarchique de l’Église n’était pas seulement tentée d’exporter le modèle démocratique jusque dans la société ecclésiale, il s’agissait de réduire une prétention insupportable qui consistait à dépendre d’un chef étranger (le pape) et à ses croire au dessus des lois ordinaires. Dans un tel cadre, l’Église ne pouvait être acceptée que si elle était au service d’une religion civile, universelle et tolérante, s’inscrivant rigoureusement dans les cadres de la société et destinée à former des bons citoyens et de bons soldats. Le clergé et les fidèles, qui, massivement, ont refusé ce modèle se sont inscrits dans la démarche d’une Église conduite au martyre pour rester fidèle à son Seigneur.

Les régimes totalitaires du XXe ont particulièrement visé le clergé s’efforçant parfois de le séduire pour mieux le réduire, ou de l’éliminer d’une façon ou d’une autre. Il ne peut y avoir deux absolus qui coexistent : tant que le christianisme maintient sa prétention de représenter la royauté du Christ ici bas, il ne peut qu’entrer en conflit avec un ordre qui vise à organiser rationnellement la vie des hommes sur terre, sans reste. Le film Le 9e jour de Volker Schlöndorff montre clairement le marché qui est mis entre les mains du prêtre relâché pour quelques jours afin de faire cesser la résistance de son évêque : ce n’est pas de trahir son idéal spirituel qui lui est demandé, mais d’accepter que l’Église cesse de se croire une mission dans les affaires de ce monde et bénisse le système nazi.

Plus subtilement, la situation actuelle dans les pays d’Occident est de museler ou de ridiculiser l’Église pour que le monde puisse continuer à dormir sur ses deux oreilles, à faire du commerce et à jouir sans entraves. Le prêtre qui prétend évangéliser ou enseigner au nom du Christ doit disparaître. Le pape doit se taire.

2- la théologie

Le Jeudi Saint, Jésus a institué la seule réalité qui puisse se reconnaître comme directement son œuvre : ni un livre, ni une méthode, mais douze hommes dépositaires du sacrement qui le rend à jamais présent au milieu des siens. C’est bien peu au regard du monde et de l’avenir qui s’ouvre, mais c’est assez pour placer au cœur de la vie des hommes une réalité suffisamment visible et durable, qui ouvre l’espace de son intervention dans tous les temps et dans tous les lieux.

La succession apostolique est l’institution qui maintient dans l’Église l’ouverture « eschatologique » que Jésus a voulu lui donner : loin de remplacer l’attente de son retour, elle seule en maintient vive la trace. Le monde et chacune de nos vies ne peuvent définitivement s’organiser sans faire une place au Christ. Les diacres, prêtres et les évêques dépêchés par lui sont là pour le manifester : à la fois présents dans notre histoire et tirant leur légitimité d’autre chose que du monde où sont envoyés, ils entraînent ce monde vers le Seigneur qui vient.

Le mode de vie paradoxal que l’Église a toujours voulu pour ses clercs (célibat ou continence totale ou partielle, relative pauvreté, dépendance hiérarchique) manifeste cette non-installation, qui, en eux déjà, ouvre ce monde à l’irruption du Christ. Certes, ils rejoignent par là les religieux et religieuses, qui, eux aussi, à leur façon, témoignent des réalités futures et indiquent au monde qu’il doit « passer », avant d’être repris dans la gloire. Mais la place hiérarchique qu’ils occupent dans l’Église et qui a des répercutions sociales inscrit cette ouverture dans la structure même du monde qu’il s’agit de transformer et d’amener au Christ. C’est comme une blessure féconde faite dans la chair de l’humanité, pour lui permettre de se laisser transformer par lui. D’où les réactions vives qu’elle provoque.

Le sacerdoce apostolique permet aux fidèles du Christ
de ne pas être « du monde » tout en étant « dans le monde »

1- Une vocation pour tous

Ce sont tous les fidèles du Christ qui sont invités à entrer dans l’ouverture eschatologique que Jésus est venu ménager dans notre vieux monde : « désormais, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui pleurent comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui se réjouissent comme s’ils ne se réjouissaient pas, ceux qui achètent comme s’ils ne possédaient pas, ceux qui tirent profit de ce monde comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car la figure de ce monde passe » (1Co 7,29-31). C’est ainsi que tous ont une vocation « martyrielle » : face à la volonté de ce monde de s’absolutiser, face aux puissants qui veulent tordre les consciences et les obliger au mensonge, face aux séductions idolâtriques de l’avoir et du pouvoir, tous les baptisés sont tenus à rester fidèles à celui qui est la Vérité, au risque de leur situation, de leurs biens, de leur vie.

Des siècles de chrétienté nous ont habitués à croire que nous, chrétiens, nous n’avions pas à nous opposer au monde, mais à l’améliorer par touches successives. Cela ne vaut que pour autant que la réalité de ce monde ne se dresse pas comme une totalité close qui barre le chemin le ciel. Le XXe siècle, qui fut le « siècle des martyrs », nous montre que le progrès de la culture, l’avancée de la démocratie et les améliorations sociales n’ont rien changé de la réalité oppressive du monde.

2- Pas possible sans l’eucharistie et le sacerdoce

Grâce au ministère sacerdotal des prêtres. L’eucharistie, qui fut célébrée dans des prisons ou sous les bombardements, est toujours venue soutenir ceux qui devaient aller jusqu’au bout de leur témoignage. Par elle, le Christ est venu réconforter ceux qui souffraient pour son nom, en se rendant présent à eux (cf. l’image de Jésus venant lui-même se donner en communion à saint Denys de Paris !) Quotidiennement, l’Église offre en tous lieux le sacrifice qui sauve ce monde qui l’ignore. Répandue sur toute la face de la terre, elle présente par la main de ses prêtres la divine victime au Père pour le salut de tous les hommes. Elle est ainsi ce paratonnerre que décrit l’Épître à Diognète (IIe siècle) : « les chrétiens sont comme détenus dans le monde, ce sont eux pourtant qui maintiennent le monde ». Sans elle, sans l’offrande du Christ, le monde serait devenu depuis longtemps un enfer. C’est pour faire cesser cela que les pouvoirs persécuteurs ont tenté si souvent d’empêcher la célébration de la sainte messe, conscients qu’il y avait là une ouverture insupportable vers un ailleurs qu’ils ne pouvaient contrôler.

Grâce au ministère royal des prêtres. L’Église a besoin du sacerdoce, non seulement pour que les prêtres célèbrent toujours la messe en son sein, mais aussi parce que, sans eux, elle ne resterait pas longtemps tendue vers le retour du Christ et prête à s’offrir avec lui. L’expérience prouve que, sans prêtres, la communauté chrétienne est tentée de s’organiser comme une structure gestionnaire. Il s’agit alors d’assurer les fonctions principales pour ceux qui sont là, de répartir les forces et les responsabilités. L’évangélisation ne devient plus qu’un horizon lointain, le culte n’est plus qu’une manière de répondre aux besoins spirituels des uns et des autres.

Grâce au ministère prophétique. Le prêtre (et c’est cela sa mission prophétique), parce qu’il vient d’ailleurs, parce que, même né dans le même peuple, il est d’abord l’envoyé par le Christ, n’ayant de comptes à rendre qu’à lui, voit plus loin que le troupeau rassemblé, il sait comme Jésus, qu’il a d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie, il ne peut se satisfaire du fonctionnement courant d’une institution bien huilée, il voit l’immensité des champs à moissonner, mesure le terrible déficit de sainteté en lui et dans les autres qui retarde l’explosion de la foi chrétienne dans les cœurs. Il ne se laisse pas impressionner par les puissances de ce monde qui cherchent à l’annexer, il refuse de s’incliner devant les prétendues urgences qui remettent toujours à plus tard l’œuvre du salut, il tend la main à tout homme de bonne volonté, fût-il athée, mais il se méfie des connivences qui flirtent avec le diable, sous couvert d’ouverture ou d’efficacité.

En attendant son retour...Et il devient ainsi le guide de son peuple, l’aidant à regarder sans crainte l’avenir. Il lui permet de traverser les crises et à se construire lentement dans la charité, en attendant le jour béni où Jésus viendra mettre un terme à cette histoire cahotante.

CONCLUSION :

Notre thème permet d’affronter les questions les plus actuelles sur les prêtres, le Pape et l’Église et de les éclairer par en haut.

Il nous aide à sortir d’une vision simplement sociologique de l’Église, sans tomber dans l’angélisme : l’Église hiérarchique n’est pas composée que de saints et de héros, mais, par sa nature même, elle présente une alternative au monde.

Réalisation : spyrit.net