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Le suicide de Mouchette

Fr. Martin de la Croix Gilloux

Avec le suicide de Mouchette [1], on arrive à la clôture de la Nouvelle. Elle est marquée par la rencontre avec Arsène, le viol qui s’ensuit, la mort de sa mère, la confrontation avec la sacristine. Tous ces événements mis bout-à-bout décrivent le cheminement de l’héroïne comme « une plongée dans l’univers de la négativité [2] ». Vers elle ont convergé tous les signes possibles de la déshumanisation : misère, viol, alcoolisme, humiliation. Sans compter des signes plus modestes, à première vue plus évanescents, comme le manque d’amour, l’absence de « l’esprit des Béatitudes », tout cela se vit dans un univers lesté d’une forte charge symbolique, car marqué par l’humidité, la pourriture et la décomposition.

Le suicide de l’héroïne vient ainsi nouer l’ensemble de cet univers décomposé, et de surcroît hermétique à la grâce. Sera-t-elle donc damnée, puisqu’elle s’impose le péché qui est assurément celui sans rédemption ?

Une lecture plus attentive du dernier chapitre de l’œuvre nous engage plutôt à proposer la thèse suivante : le suicide de Mouchette, présenté comme une agonie, est placé sous le signe de la Rédemption. Pour étayer cette thèse, nous aborderons successivement le cadre du drame, le thème de l’agonie, et le motif baptismal qui surplombe cet acte final.

Le lieu du drame ou le retour à l’Éden

Le cadre est loin d’être neutre, surtout quand le lieu de la scène finale s’oppose si nettement au reste de l’œuvre. Lorsque Mouchette arrive dans ce qui sera le lieu de son suicide, il ne pleut plus. Et même s’il y a quelques desseins obscènes, qui viennent encore une fois attester que le monde de Mouchette est marqué par le péché de la luxure [3], ce lieu dans lequel il y a un étang, est décrit comme pur, neuf. L’étang est constitué d’une eau « claire » [4]

Ce lieu un peu à l’écart, préservé du reste du village et de la maison de Mouchette qui fut dépeinte comme en voie de décomposition, est présenté sous le signe de la nouveauté, d’une espérance qui semble poindre. En effet, alors que le reste du village est d’une laideur repoussante, ici « cela sent le mortier frais, la maison neuve et aussi le sel et les embruns [5] ». Cette carrière est aimée de Mouchette, elle la fréquente avec habitude. Elle lui permet d’oublier « l’autre monde », celui dans lequel elle doit se battre et tenter de vivre :

que de fois elle a oublié ici, par des matinées semblables, la tiédeur écœurante de la bicoque de torchis [6].

De cette courte appréciation faite par le narrateur sur les motivations qui amènent Mouchette à fréquenter cette carrière de sable fin, au moins deux points sont à relever. Ils trouvent là une unité de sens, si on les rapporte à l’ensemble de l’œuvre. Le thème de la matinée d’abord. Il est le thème de l’espérance, de la fin du mal, de l’arrivée de l’aurore [7]. Puis, il y a le thème de la mémoire et de l’oubli. Le terme « oublié ici » introduit une opposition dans la phrase. Il montre que ce lieu a quelque chose d’unique, de pur, qui rompt avec tout l’univers dans lequel vit Mouchette.

Il est présenté comme un univers en contraste avec le reste du village. Le côté unique de ce lieu dans cette nouvelle, placé en antagonisme avec un décor en voie de décomposition, offre, par contraste, presque l’aspect d’un espace édénique, préservé des marques du péché des hommes et donc de toute souillure. C’est dans cet univers que Mouchette décide de se donner la mort. Mouchette, qui n’est finalement qu’une enfant misérable et humiliée, n’a pas accès à elle-même, au désir secret de son cœur, qui est fait pour l’amour et pour la grâce. Cette possibilité obstruée, l’ignorance de cette potentialité, fait jaillir en elle ce désir de révolte, qui se transforme en violence [8]. La révolte étant consommée, elle peut se tuer, car son horizon est bouché et sans espérance.

Mais, malgré cette totale déshumanisation tant naturelle que surnaturelle, il reste à Mouchette une force, qui la pousse à agir, souvent de manière contradictoire : l’instinct. N’est-ce pas dans cet ultime lieu, à cette part qui appartient au monde bestial, que réside le côté inatteignable et indestructible de la trace de Dieu dans l’homme ? L’homme reste donc, quoiqu’il lui arrive, marqué. Aussi, malgré lui, même s’il ne peut nommer cette partie de lui-même, lui restera-t-il donc cette soif. Ainsi, je me demande si la grande thèse de Bernanos qui parcourt la fin de cette nouvelle, Mouchette, n’est pas l’illustration de l’idée que même dans un monde sans Dieu, sans signes visibles de sa présence, un monde dans lequel les êtres humains ne vivent que sous la domination de l’instinct, il ne reste plus qu’une solution pour les « âmes prédestinées » cherchant un sens à leur existence : le suicide, ultime échappatoire pour rencontrer Celui qui les appelle.

Sous le signe de l’agonie [9]

Avant l’acte fatidique, le narrateur entreprend une longue introspection de la psychologie de Mouchette [10].

Ce moment est présenté comme un événement « brutal », « honteux », qui s’impose à Mouchette par surprise (« soudain »). Il trouve son origine dans une « force obscure », détruisant « toute espérance », et faisant naître au cœur de la conscience humaine la même question que celle de l’Ecclésiaste (1,3) : « à quoi bon ? [11] ». Cette question est certainement à mettre en lien avec le péché d’acédie, défini par Jean Cassien et Évagre le Pontique comme un mal de l’âme, qui se manifeste par la tristesse, l’ennui, le dégoût et qui engage le moine à renoncer à la vie monastique [12]. Pour Mouchette, ce péché capital se concrétise par la volonté de quitter sa vie.

A la suite de ce choc, la conscience de Mouchette devient troublée, confuse. Ce trouble intérieur se manifeste par des signes extérieurs de violence – « elle se mit à piétiner sur l’étroite plateforme gémissant » – ou de tristesse – « sueur », « larmes », « cris » [13] – sans aucune consolation. En effet, elle est seule dans ce lieu isolé du village. D’ailleurs l’unique personne dont elle croisera le regard – le P. Ménétier [14] qualifié ironiquement de « grotesque sauveur » –, soit par égoïsme, soit par inattention tant il est absorbé par son travail, ne vient pas la secourir.

« Solitude », « angoisse », « désespoir », « souffrance », « crainte », « lutte » [15], ces quelques termes relevés dans ce dernier chapitre synthétisent à la fois la manière dont Mouchette est qualifiée et le combat intérieur qu’elle est en train de mener avant de se suicider. Cependant, bien que certaines notions décrivent son état intérieur et d’autres son état extérieur, il existe une cohérence entre ce double registre. La notion d’agonie, dont la consonance est théologique, condense parfaitement à la fois l’état d’âme de Mouchette et son comportement.

Alors qu’il désignait chez les « écrivains profanes les luttes des exercices gymnastiques, ou encore l’émotion et l’angoisse des lutteurs avant le combat, ou en général les agitations violentes dans l’âme », le terme d’agonie est associé dans les Écritures chrétiennes à l’angoisse éprouvée par Jésus « dans l’appréhension de sa passion [16] », angoisse qu’il fait connaître à ses apôtres « lorsqu’il leur di[sai]t : mon âme est triste jusqu’à la mort » (Mt 26,37 et Mc 14,34).

Ce terme, rattaché au comportement de l’Homme-Dieu qui assume, avant de mourir sur la croix, la tristesse, l’angoisse, la solitude [17], le sentiment d’abandon, rompt avec la morale stoïque [18] qui nie la douleur et « fait consister le courage à ne point sentir la souffrance et à se suffire à soi-même [19] ». Or Jésus, avant son arrestation, a tremblé devant la mort, tout en acceptant le sort qui lui était réservé. En somme, le comportement pleinement humain, qui assume la douleur, la crainte, ne diminue en aucun cas « la valeur de son courage » ; il est au contraire une « preuve de la vérité de sa force d’âme [20] ».

Mouchette, dans une grande tristesse, et seule, se trouve donc associée au Seigneur. Elle éprouve, avant de mourir, de se suicider – expérience qui est présentée par Bernanos comme la tentation des âmes prédestinées – les mêmes souffrances que Jésus-Christ. Car comme le Christ au jardin des Oliviers, elle est remplie d’une grande tristesse, seule, sans disciples, et vivant dans un monde sans Dieu. La grâce de l’Évangile, l’esprit des Béatitudes, tout sentiment de joie soit n’opèrent pas, soit sont évacués de cet univers romanesque. Ainsi Mouchette éprouve, avant de se suicider, les mêmes souffrances que Jésus-Christ. Cette enfant humiliée, dans son acte, est donc comparée au Christ en croix.

Dès lors, face à cette discrète mise en regard entre Mouchette et le Christ, Bernanos ne nous fait-il pas réévaluer le suicide de Mouchette et le considérer comme l’acte qui l’ouvre vers un autre monde rempli d’espérance ?

Une personne sauvée

À mesure que l’on progresse dans l’intimité de Mouchette, et dans la concrétisation de l’acte du suicide, l’héroïne devient une personne de plus en plus dépossédée d’elle-même, se trouvant progressivement incapable de diriger son corps [21]. Cependant, même si tous les éléments charnels lui sont progressivement supprimés, il en est un qui apparaît – par le thème de la musique – avec plus de force : l’instinct. Leitmotiv de l’univers romanesque de Bernanos, l’instinct est convoqué pour montrer que l’être est toujours capable d’être ouvert à Dieu, même si le monde dans lequel il vit est hermétique à la grâce. Se trouve donc, à travers ce thème de la musique, déployée l’idée qu’il existe au fond de l’homme un désir naturel de Dieu que tous les actes d’apostasie ne pourront occulter [22]. Quoi qu’il arrive, l’instinct humain cherchera Dieu et tentera de marquer son engagement par une cérémonie religieuse.

C’est certainement dans ce fond qu’il faut inclure la présence de ce qui ressemble à la cérémonie du baptême.

Le thème du baptême frappe par sa brusquerie, son entrée par effraction dans la nouvelle, que l’auteur monnaye de la manière suivante. Tout d’abord, Mouchette se suicide un dimanche, jour du Seigneur, lors du sacrifice eucharistique. Puis son dernier regard est de contempler le ciel [23]. Cet acte qui clôture la nouvelle, outre qu’il rompt avec l’univers clos, bouché, est un appel à la possibilité d’un au-delà, d’une ouverture de l’existence humaine qui se réalise dans une transcendance. Enfin, en complément au vêtement blanc, donné par la sacristine à Mouchette [24] et que l’on retrouve dans les liturgies baptismales comme le signe de la vie nouvelle donnée par le Christ, il y a un dernier élément qui rend compte de cette idée : l’eau. Mouchette meurt dans une mare, nouvelle eau baptismale, en regardant le ciel, promesse d’un autre monde.

Ainsi le narrateur conjugue-t-il dans ce suicide plusieurs éléments à consonance sacramentelle – la plongée dans l’eau, qui est le seul élément indispensable pour qu’il y ait baptême, le vêtement blanc – avec une temporalité pouvant avoir elle aussi un autre sens. Nous sommes le dimanche, jour de la grand’messe, soit à la fois moment du sacrifice eucharistique et jour de la résurrection.

En ajout à ces éléments symboliques, qui configurent le cadre de la nouvelle en lui donnant un sens théologique, il convient de s’arrêter sur la figure et le rôle du narrateur, qui adopte une « fonction sacerdotale ». Ce point, déjà évoqué par un critique comme Albert Béguin [25], renforce l’idée d’un salut donné à Mouchette. Alors que le prêtre, l’homme des sacrements et de la présence de Dieu dans le monde, est absent, le narrateur épouse son rôle. A la différence de la sacristine ou des autres personnages, il ne méprise pas Mouchette. Au contraire, son traitement de l’héroïne n’est jamais ironique, alors qu’il peut adopter ce regard pour ceux qui l’humilient [26].

Conclusion

Faut-il faire de Mouchette une sainte ? Cette étude pourrait faire penser au lecteur qu’il faut aller jusque-là. Mais il me semble plutôt que Bernanos nous peint celle qui aurait pu et dû être une sainte si, au sein de cette paroisse, il y avait eu un frémissement de la grâce.

Mouchette est tout sauf une médiocre, car dans cet univers clos et sans grâce, elle a voulu conquérir cette liberté intérieure qui réalise notre complète humanité, mais qui lui a été refusée, faute de la visibilité de Dieu, manifestée normalement par son Église et ses sacrements. Alors, il lui reste l’instinct, la capacité de sentir au fond d’elle la possibilité d’un autre monde, d’une ouverture vers un infini dont cette agonie et ce « baptême » malgré elle attestent. Et s’il nous fallait continuer à mettre en regard brièvement la Nouvelle histoire de Mouchette avec Monsieur Ouine, nous pourrions constater qu’il y a une distinction très nette entre la mort ratée de l’apostat Monsieur Ouine [27] et celle de Mouchette qui ressemble, bien qu’il y ait dans son comportement de nombreuses défaillances, à celle d’une sainte, puisqu’elle porte en elle les éléments de l’agonie.

Nous aurons beau le nier, refuser sa présence et construire une civilisation bâtie sur un rejet de son existence, Dieu restera le Dieu de la grâce et de la promesse. Cette grâce déjoue à chaque fois les calculs humains. Elle « est une inconnue, par quoi le calcul des réalistes est toujours faussé […] La grâce frappe dans le dos, qui lui plaît, doublant ainsi ce qu’on appelle hasard d’un autre Hasard immense qui défie toutes les mathématiques [28] ». Mouchette, qui attendait l’aurore, peut la laisser envahir sa vie et, « les yeux levés au ciel », attendre sa rédemption et voir désormais celui que son cœur désirait.

Fr. Martin de la Croix Gilloux, O. Carm., religieux, prêtre, historien et théologien, est aumônier de trois établissements scolaires à Nantes, et chargé de donner des cours de christologie pour la formation permanente du diocèse de Nantes.

[1] Toutes les citations sont tirées de Georges Bernanos, Œuvres Romanesques, éditions de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1997. Pour bâtir notre propos nous avons consulté Albert Béguin, Bernanos par lui-même, Paris, Seuil, 1957 ; Hans Urs von Balthasar, Un chrétien, Bernanos, Paris, Parole et Silence, 2004 ; Charles Moeller, Littérature du XXe siècle et christianisme, t. I, Silence de Dieu, Paris, Casterman, 1957, p. 371-400 ; Benoît Lobet, Prier 15 jours avec Georges Bernanos, Paris, Nouvelle cité, 1998.

[2] Expression empruntée à Henri Giordan, « l’idéologie impossible : la nouvelle histoire de Mouchette de Bernanos », Études françaises, Volume 5, no 4, novembre 1969, p. 381-406, p. 383.

[3] Mouchette, p. 1338.

[4] Mouchette, p. 1337, p. 1338 : « De ce lieu élevé, Mouchette peut voir la vallée où se tapit son hameau. Une mince colonne de fumée monte vers le ciel. L’odeur de sable mouillé vient jusqu’à elle, si différente des autres relents de la terre auxquels son odorat est habitué. Cela sent le mortier frais, la maison neuve et aussi le sel et l’embrun ».

[5] Mouchette, p. 1338.

[6] Mouchette, p. 1338, mis en italique par nous.

[7] Sur le thème de l’aurore, comme image de l’espérance, voir par exemple Journal d’un Curé de Campagne, p. 1114 et 1144.

[8] Mouchette, p. 1268 : « De rage, Mouchette a lancé aux dernières une poignée de boue qui s’est écrasée sans bruit sur la route ».

[9] Ce thème a déjà été esquissé dans Charles Moeller, Littérature du XXe siècle et christianisme, p. 393-395 ; 397-398. On retrouve aussi ce thème théologique exploité lors de la mort de l’abbé Chevance, dans L’imposture, p. 494 sq.

[10] Mouchette, p. 1342-1343.

[11] G. Bernanos, Œuvres romanesques, p. 1888.

[12] Évagre le Pontique, Traité pratique ou Le moine II, Paris, Cerf, 1971, SC 171, chap. 12, p. 521.

[13] Mouchette, p. 1342 : « Fut-ce à ce moment que Mouchette subit le deuxième assaut de la force obscure qui venait de s’éveiller au plus profond, au plus secret de sa chair ? Il fut si violent qu’elle se mit à piétiner sur l’étroite plate-forme en gémissant, ainsi qu’une bête prise au piège ».

[14] Mouchette, p. 1344.

[15] Mouchette, p. 1342, 1344.

[16] Dictionnaire de théologie catholique, t 1*, A – Apollinaire, A Vacan, « Agonie du Christ. Interprétation et conséquence théologique du récit », col 619-621, col 619.

[17] À ce titre, nous pouvons faire le rapprochement avec, par exemple le Dialogue des Carmélites, et le comportement de la mère prieure lors de son décès, p. 1597.

[18] Le thème de l’agonie est structurant dans l’œuvre de Bernanos. On le retrouve par exemple dans le Dialogue des Carmélites, p. 1587 : Blanche « Si fait, ma Mère. Je voudrais m’appeler Sœur Blanche de l’Agonie du Christ », ou encore dans le Journal d’un Curé de Campagne, p. 1187 ou p. 1256.

[19] DTC, A. Vacan, col. 621.

[20] DTC, A. Vacan, col. 621.

[21] Mouchette, p. 1344 : « Le premier mouvement de la fille fut de fuir, mais ses jambes étaient de plomb […]. Elle eût voulu crier, appeler, courir, […] et aussitôt Mouchette crut voir son image falote glisser avec une rapidité prodigieuse, comme aspirée par le vide ».

[22] Cet univers romanesque réactualise la thématique bien connue du désir naturel de Dieu placé dans l’homme (Saint Augustin, Confessions, I, 1), basée sur l’anthropologie de Gn 1, 27-27.

[23] Mouchette, p. 1345 : « Un moment, par une sorte de jeu sinistre, elle renversa la tête en arrière, fixant le point le plus haut du ciel. L’eau insidieuse glissa le long de sa nuque, remplissant ses oreilles d’un joyeux murmure de fête ».

[24] Mouchette, p. 1342

[25] Albert Béguin, Bernanos par lui-même, p. 80.

[26] Mouchette, p. 1225-1226. D’ailleurs l’infinie tendresse de l’auteur à l’égard de Mouchette est soulignée dès le début de la Nouvelle, p. 1263.

[27] Monsieur Ouine, p. 1546 – 1561. En outre, ces conclusions nous font penser qu’une explication « théorique » de cette Nouvelle se trouve contenue dans le discours du curé de Fenouille, in Monsieur Ouine, p. 1525.

[28] Georges Bernanos, Nous autres français, Essais et écrits de Combat, t. I, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, p. 715.

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