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Les miracles dans les évangiles

P. Henri de l’Eprevier

Dans sa prédication à Jérusalem le jour de la Pentecôte, saint Pierre dessine ce que l’on pourrait appeler le premier portrait du Christ : il est, dit-il, « cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous » (Ac 2,22). Pour faire saisir à son auditoire les traits les plus essentiels de la figure du Seigneur, il évoque les miracles qu’il a accomplis. Les miracles nous disent quelque chose de Lui. Et par eux, Dieu l’a « accrédité » auprès d’Israël. Ils ont donc une indéniable portée théologique.

Ces miracles jalonnent les récits des Évangiles. Ils font partie de l’histoire de Jésus. Ils sont été accomplis parmi de nombreux témoins, « au milieu de vous », comme le dit saint Pierre dans sa prédication de la Pentecôte. Nous nous proposons dans cet article d’accomplir un rapide parcours qui nous permettra de comprendre en quoi ils nous éclairent sur la figure de Jésus.

Les miracles dans la vie de Jésus

On trouve une trentaine de récits de miracles dans les évangiles. Ce sont principalement des miracles de guérisons (lépreux, paralytiques, aveugles, sourds-muets, hydropiques…), de prodigalité (noces de Cana, pêche miraculeuse, multiplications des pains) de domination du cosmos (tempête apaisée, marche sur les eaux). Il faut y ajouter trois récits de résurrection (le fils de la veuve de Naïm, la fille de Jaïre, Lazare). On ne peut parler des miracles sans y associer les exorcismes, bien qu’il s’agisse de deux réalités distinctes. Le miracle met en œuvre la puissance de la Parole sur des choses matérielles, que ce soit des corps humains, des aliments ou de l’eau ; l’exorcisme concerne des réalités spirituelles. Mais dans les deux cas, il s’agit du problème du mal – le péché et ses conséquences –, dont le Christ par sa Parole vient délivrer l’homme.

Jésus accomplit des miracles sans les rechercher pour eux-mêmes [1]. Presque toujours, ils sont une réponse à une situation concrète de détresse humaine qu’il rencontre : faim des foules, frayeur des apôtres dans une tempête, supplications d’un lépreux, cris d’un aveugle au bord du chemin, etc. Par-là, il se distingue nettement des « faiseurs de miracles » que l’on trouve à son époque, tant chez les Juifs (Honni le Traceur de Cercles) que chez les païens (Apollonius de Tyane). Les miracles, accompagnant sa prédication itinérante, expriment tout simplement son attention envers chaque personne, surtout envers les plus éprouvées.

Il associe souvent ses miracles à des enseignements. Il arrive même qu’il prenne l’initiative d’en accomplir « afin de manifester les œuvres de Dieu » (Jn 9,3 ; cf. aussi 11,14), mais cela reste exceptionnel.

Jésus ne cherche pas à faire de ses miracles des arguments ou bien des preuves de la vérité de ses paroles, mais par eux, il montre que sa parole est puissante, et qu’il a reçu de Dieu un pouvoir sur le péché et sur la mort : « pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton grabat et va-t’en chez toi » (Mc 2,11).

La fonction et le sens des miracles

Synoptiques : les « actes de puissance »

En accomplissant un miracle, Jésus manifeste sa puissance sur les éléments de ce monde (l’eau qui devient du vin, la lèpre qui disparaît, les flots qui se calment). Dans les évangiles synoptiques, les miracles sont appelés dunameis, « actes de puissance ». C’est de sa propre puissance, celle qu’il a reçue du Père (cf. Jn 5,19-21), qu’ils sont les signes. Ils interrogent sur son identité : « quel est celui-ci, que même les vents et la mer lui obéissent ? » (Mt 8,27), et renvoient ainsi à sa personne. A travers eux, Jésus peut signifier l’avènement du Royaume qu’il inaugure : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? – Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux ont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres » (Mt 11,5).

Il s’agit donc d’« entendre » et de « voir » : le miracle est un évènement, une intervention de Dieu, conforme aux promesses messianiques que cite Jésus. Il s’agit donc aussi de comprendre ce qui advient, car par ses miracles, Jésus accomplit les Écritures : le miracle engage la foi.

Les évangiles sont d’une grande sobriété dans les récits de miracles ; ils ne s’intéressent pas à leur caractère merveilleux (il n’est presque pas question de « prodiges », terata, dans les évangiles : une fois, en Mt 24,24 et parallèle, au sujet des faux christs, et une fois en Jn 4,48 dans un sens positif). Il n’y a pas avec Jésus les grandes mises en scène des miracles accomplis par Moïse en Égypte. Certains ne comprennent pas cela et cherchent le merveilleux pour lui-même, comme Hérode Antipas lors du procès de Jésus ; Jésus alors n’en accomplit aucun (Lc 23,8-9).

Certes, le merveilleux n’est pas absent, par exemple quand Jésus, par sa parole puissante, calme les flots déchaînés, ou bien quand il relève un paralytique. Il est d’ailleurs plus juste de parler de défi aux lois de la nature que de « merveilleux ». Mais si par ses actions, il défie les lois de la nature, c’est pour signifier que le Royaume messianique est arrivé en sa personne. Les miracles de Jésus ne sont donc pas de l’ordre de l’irrationnel. Ils nous font entrer dans une rationalité plus haute, qui est celle du Royaume ; ils traduisent une bonté et une justesse qui en sont les caractéristiques. Il n’y a jamais dans les Évangiles de miracle purement gratuit : c’est ce que ne comprend pas Satan, qui tente d’obtenir en fait de miracle ce qui n’en est qu’une contrefaçon tragiquement absurde (Mt 4,6) [2].

Le miracle manifeste inchoativement ce que Dieu veut accomplir dans son œuvre de salut. Là où l’homme ne voit que de l’extraordinaire, Jésus donne à voir ce qui pour Dieu est ordinaire : par le miracle, nous voyons le monde « remis à l’endroit », c’est-à-dire tel que Dieu le veut. La norme, pour nous, c’est le monde déformé par les effets du péché ; pour Jésus, c’est le Royaume de Dieu, c’est-à-dire le monde guéri et sauvé. Un homme qui retrouve l’usage de ses jambes, un ancien lépreux qui peut enfin rejoindre son village parce qu’il est purifié, un mariage qui retrouve le goût de la fête, mais plus encore un homme délivré d’un esprit mauvais : voilà le monde tel que Dieu le veut – en voilà tout du moins les prémices.

Le miracle a donc valeur de révélation. Mais il n’est pas seulement un langage indicatif, extérieur à ce qui est révélé, au contraire il réalise ce dont il est le signe – c’est réellement un acte de puissance. Il n’est donc intelligible que pour celui qui pose un acte de foi. Dans les synoptiques, la foi n’est pas une conséquence du miracle, elle l’accompagne déjà en amont.

Saint Jean : les « signes »

Il convient de traiter à part le quatrième évangile.

Chez saint Jean, les miracles ne sont pas appelés « actes de puissance » (dunameis) comme dans les synoptiques, mais « signes » (sèmeia). Ils font partie d’une véritable pédagogie devant conduire à l’acte de foi. Cela apparaît nettement dans le récit de l’aveugle-né qui se termine par le dialogue entre Jésus et l’homme qu’il a guéri : « Crois-tu au Fils de l’homme ? – Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? – Tu le vois, celui qui te parle, c’est lui – Je crois, Seigneur » (Jn 9, 35-38).

Mais un signe capable de susciter un acte de foi dans le cœur de l’homme disposé à l’accueillir, suscitera un refus dans le cœur de celui qui ne se fie qu’en lui-même, comme nous en avons l’exemple avec les « signes » (ôtot) du début du livre de l’Exode [3] : par ses miracles, Dieu a manifesté sa puissance de façon toujours plus éclatante ; il a ainsi « endurci » Pharaon, non en le manipulant, mais en le poussant à aller jusqu’au bout de sa logique d’enfermement. Ainsi, les miracles ont été l’occasion d’une révélation des dispositions intimes du cœur de Pharaon.

Le même miracle a donc pour effet d’opérer une séparation, comme déjà les 10 signes, où Israélites et Égyptiens ont été « discernés » (Ex 8,19 ; 9,4). Il suscite la foi des uns et révèle l’aveuglement des autres. C’est ce qu’a voulu Jésus en guérissant l’aveugle-né : « C’est pour un discernement (ou un « jugement » ; en grec : krima) que je suis venu en ce monde : pour que ceux qui ne voient pas voient et que ceux qui voient deviennent aveugles » (Jn 9,39). Paradoxalement, cela est salutaire pour les Pharisiens (Jn 9,41), car c’est en réalisant leur endurcissement qu’ils pourront enfin poser un acte de conversion.

Qu’ils soient accomplis pour confondre Pharaon ou pour exprimer la tendresse de Dieu envers son peuple, les signes de l’Exode sont toujours des manifestations de la puissance de salut de Dieu. Ils ont un contenu positif, portant sur l’avènement du salut et le don de la vie nouvelle. On voit se profiler à travers eux les sacrements. Le terme est absent de Jean, mais ce que l’évangéliste, comme déjà les auteurs de l’Ancien Testament, appelle « signe », les Pères de l’Église l’appelleront « sacrement » : « Tout est donc, pour le peuple chrétien, signe et mystère relatif à Notre-Seigneur Jésus-Christ. S’il est d’autres sacrements dans les anciennes Écritures, qu’on les comprenne ou qu’on ne les comprenne pas, il faut les étudier, non les mépriser. (…) Ces sacrements étaient pour les Juifs des prédictions, ils sont pour nous, dans l’Église, la réalité même. [4] »

Cela est vrai en particulier du grand miracle de la manne, que Jésus réitère tout en le renouvelant. Après avoir multiplié les pains, il instruit les Juifs pour les conduire à discerner dans le « signe » (6,14.26.30) du pain multiplié, le don de sa propre chair pour que nous ayons la vie éternelle. On peut également parler d’une perspective sacramentelle dans le miracle de Cana, son « premier signe » (2,11), premier car il comprend tous les autres [5] ; c’est en effet le signe de l’Alliance où Jésus, l’époux, manifeste sa gloire. Il annonce non seulement le sacrement du mariage mais aussi celui de l’eucharistie. C’est ainsi que le liront les Pères de l’Église : « au désert, notre Seigneur multiplia le pain, et à Cana il changea l’eau en vin. Il habitua ainsi la bouche de ses disciples à son pain et à son vin, jusqu’au temps où il leur donnerait son corps et son sang. Il leur fit goûter un pain et un vin transitoires, pour exciter en eux le désir de son corps et de son sang vivifiants » [6].

Contestation et dépassement des miracles

Les miracles sont indissociables de l’activité de Jésus. Il y a pourtant à un certain stade des évangiles une sorte de contestation des miracles. Et cette contestation vient de Jésus lui-même.

Les miracles ne peuvent être compris que s’il y a la foi, ou au moins un minimum de dispositions favorables. « Croyez-vous que je puisse faire cela ? », demande-t-il aux deux aveugles de Capharnaüm (Mt 9,28). Pour celui qui n’est pas prêt à accueillir Jésus, le miracle ne sert à rien, il n’est plus qu’un prodige comme peuvent en faire les magiciens des païens (Ex 7,11-12 ; Ac 8,9). Ainsi, face à la défiance de ses compatriotes quand il retourne à Nazareth, et à leur jalousie devant les miracles qu’il a accomplis à Capharnaüm, il n’en fait aucun (Mt 13,58 ; Lc 4,23-27). D’ailleurs, les miracles deviennent beaucoup plus rares dans la deuxième phase de son ministère, quand il constate le rejet croissant des foules à son égard.

Son dernier miracle est cependant le plus éclatant, et a valeur d’avertissement : en ressuscitant Lazare, il enclenche le processus qui conduira à son arrestation par les grands prêtres. Mais il avertit aussi qu’il engage l’ultime affrontement contre la mort, qui aboutira à sa victoire (Jn 11, 24-26).

Finalement, au moment de sa Passion, Jésus renonce totalement à faire des miracles, de manière délibérée (cf. Mt 26,53), et malgré les moqueries de ses bourreaux : « il en a sauvé d’autres et il ne peut se sauver lui-même » (Mt 27,42).

Cette fois-ci, c’est l’absence de miracle (ou de signe) qui provoquera une « séparation », un « discernement », renvoyant d’un côté les bourreaux à leur incrédulité, et, de l’autre, suscitant l’acte de foi du Centurion. Car c’est le face-à-face avec Jésus seul qui doit conduire à l’acte de foi ; auprès de Jésus, les signes s’effacent. Avec la croix, nous entrons dans le temps du jugement.

Dans les synoptiques, la Résurrection de Jésus n’est pas présentée comme miracle (dunamis). Mais le lecteur des évangiles peut à bon droit y voir le miracle qui assume et dépasse tous autres. Les miracles, comme signes de salut, y conduisaient. C’est comme « signe » (sèmeion) que la Résurrection de Jésus est annoncée, quand les chefs du Temple l’interrogent après l’expulsion des vendeurs (Jn 2,18-22).

Pour ceux qui refusent de croire, un miracle aussi éclatant qu’un retour de chez les morts ne changera rien : « même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus » (Lc 16,31). C’est pourquoi Jésus avait renoncé à faire de nouveaux miracles en réponse à ceux qui le lui demandaient. Ils n’ont pas voulu croire, et ne demandent des signes que pour mettre Jésus à l’épreuve, aussi ils n’auront « pas d’autre signe que le signe du prophète Jonas » (Mt 12,38-42) : la résurrection le troisième jour, déjà annoncée par le grand prophète envoyé pour appeler à la conversion. Il n’y a plus qu’un signe, un seul, celui de la Résurrection de Jésus.

Celui qui a été « vu » mort sur la croix puis enseveli, est le même qui a été « vu », vivant, trois jours après [7]. Ce signe, bouleversant les lois de la nature, est une épreuve ultime pour l’homme, l’appelant à un nouvel acte de foi, plus profond, plus décisif. Mais il montre la justesse de cet acte de foi, comme en témoigne la joie des apôtres, d’abord incrédules devant ce qui dépasse l’expérience commune, et se rendant finalement à la réalité des événements (« leurs yeux s’ouvrirent », Lc 24,31-32). Saint Thomas, devant les plaies de Jésus, illustre cet aboutissement de la pédagogie des « signes » qui traverse le 4e évangile : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Mais c’est à Jésus qu’il revient de conclure : « Parce que tu me vois, tu crois. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru » (Jn 20,29). Il faut voir le Christ ressuscité, et le reconnaître, mais comme pour les miracles, la foi (l’adhésion du cœur) l’emporte sur le regard (l’expérience objective).

Ainsi, la Résurrection ne met pas un terme aux miracles, mais elle les redéfinit pour qu’ils accompagnent l’annonce du salut. Jésus envoie ses disciples annoncer l’évangile et leur annonce qu’ils feront des miracles (Mc 16,17-18), qui les accréditeront comme apôtres. Car leur parole sera puissante, de la puissance même que donne l’Esprit Saint. Ils ne les accompliront pas en leur propre nom, mais au nom de Jésus (Ac 3,6), attestant qu’Il est ressuscité et que par son Esprit, il accompagne son Église.

Conclusion

Finalement, reconnaître la réalité et le sens des miracles accomplis par Jésus, c’est accepter sa révélation dans toute sa force. C’est reconnaître que sa parole est puissante et qu’en lui, le Royaume est advenu. C’est pourquoi les miracles engagent la foi ; le miracle est incompréhensible et insensé pour celui qui en refuse la possibilité. Les nombreuses tentatives d’explications exclusivement symboliques, narratives ou matérialistes des miracles que l’exégèse contemporaine a connues conduisent à une réduction, ou même à un détournement, de la figure du Christ. Refuser le miracle, c’est refuser à Jésus le pouvoir d’intervenir dans notre monde et dans nos vies. C’est refuser l’irruption du Royaume selon sa logique propre ; c’est vouloir faire entrer Jésus dans des catégories qui nous semblent rassurantes, mais qui sont celles du monde, et non celles de Dieu. C’est pourquoi il y a toujours des miracles aujourd’hui dans l’Église ; c’est pourquoi nous ne pouvons nous dérober face à la question de Jésus nous pose, à chacun d’entre nous, comme il l’a posée aux aveugles de Capharnaüm : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? ».

P. Henri de l’Eprevier, aumônier des Universités Paris VI-VII à Jussieu. Aumônier général du mouvement « Résurrection ».

[1] J. Guillet, Jésus devant sa vie et sa mort, coll. Théologie, Desclée De Brouwer, Paris, 1991, 68s.

[2] Voir aussi dans les évangiles apocryphes : « Alors qu’il était un enfant âgé de cinq ans, Jésus était en train de jouer près du gué d’un ruisseau (…). Il tira de la vase de l’argile molle et en façonna douze oiseaux. (…) Et Joseph, étant arrivé, le réprimanda en disant : "Pourquoi fais-tu un jour de shabbat ce qu’il n’est pas permis de faire ?" Mais, l’ayant entendu, Jésus frappa des mains et fit s’envoler les passereaux en disant : "Allez, volez et souvenez-vous de moi, vous qui êtes vivants." Et les passereaux s’envolèrent en poussant des cris » (Histoire de l’enfance de Jésus, I,4).

[3] Nous avons l’habitude de parler des « dix plaies d’Égypte » : en réalité, seule la 10e est une « plaie » (Ex 11,1) ; les 9 premières sont des « signes » (TM ôtot et LXX sèmeia, Ex 4,9 ; 10,1.2 ; 11,9), destinées à interpeller Pharaon (cf. Ps 105,27).

[4] Saint Augustin, Sermons sur l’Écriture, VI,8.

[5] archèn tôn sèmeiôn, « commencement des signes », « principe des signes », et non prôtos, « premier », par opposition à « second ». On a quelque chose d’analogue en Gn 1,5 LXX : hèmera mia, « jour unique » (et non prôtos : « premier jour ») car, selon la tradition juive, ce jour du commencement (archè) contient tous les autres.

[6] Saint Ephrem de Nisibe, Commentaire de l’Évangile concordant, XII,1.

[7] Le verbe « voir » joue un rôle central dans les récits de la mort et de l’ensevelissement de Jésus (Lc 24,49-55) et dans ceux de la résurrection. De même, quand Jésus a annoncé l’avènement du Royaume messianique en ne renvoyant à rien d’autre qu’à ses miracles, qu’il s’agissait de « voir » (Lc 7,22).

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