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L’extrême détresse des coptes d’Égypte

Magdi Sami Zaki

Magdi Sami ZAKI, comment avez-vous vécu votre foi chrétienne dans un pays majoritairement musulman ?

Ma famille porte le nom de Al Qomos qui signifie « Le curé ». Elle est originaire du Gouvernorat d’Assiout, une région aussi spécifique que la Corse, située en Haute-Égypte, où la densité des Coptes est la plus élevée du pays. Nous habitions un petit village du nom de Deyrouth el Chérif. Lorsque, tout enfant, j’ai commencé à lire, mes premières découvertes furent deux livres : l’un racontait l’histoire des Pharaons et était illustré à chaque paragraphe. La splendeur des monuments me fascinait. L’autre ouvrage était énorme et écrit en gros caractères. Il portait le nom Al Kitab al Moqad  : ce n’était autre que la Sainte Bible. J’y ai lu l’histoire d’Adam et d’Ève. Lorsque je me promenais dans les champs avec mon père –que j’ai perdu à l’âge de 7 ans–, j’imaginais que parmi les arbres qui bordaient le chemin se trouvait l’arbre de la connaissance du bien et du mal et je me disais que la scène biblique d’Adam et Ève s’était déroulée ici, chez nous, dans mon village de Deyrouth el Chérif !

J’ai fréquenté une petite école fondée par des notables coptes, construite à deux pas de l’église du village qui était comme un petit musée, ornée de magnifiques icônes au sein desquelles trônait celle de saint Marc qui avait prêché l’Évangile à Alexandrie. Cette église dont on entendait les cloches sonner pour annoncer la mort de quelqu’un alors que nous étions en classe, contrastait par ses richesses artistiques, avec la pauvreté ambiante. On voyait les prêtres avec leurs habits noirs, séquelles de la « dhimmitude  » (statut des non-musulmans selon la charia), car tous les coptes devaient porter comme signe distinctif avilissant un turban noir ainsi que des vêtements sombres et ridicules : seuls les musulmans portaient turban blanc et habits colorés.

Au cours de funérailles, on entendait les prêtres chanter des airs poignants, les mêmes que ceux chantés lors de la momification des anciens Égyptiens, ce qui me faisait pleurer.

Comme au temps des Pharaons, on avait coutume de marcher pendant des kilomètres pour rendre visite à nos morts dans des cimetières nommés Abou Sarabana (nom dérivé de Serapium, ancien sanctuaire). On apportait des provisions que l’on mangeait en compagnie de nos chers disparus et l’on récitait des psaumes. Au retour, alors que le cortège était très pacifique, soudain certains musulmans nous jetaient des pierres en nous traitant de kafirs, c’est-à-dire mécréants. Enfant, j’en étais effrayé mais je constatais que les adultes poursuivaient leur chemin… sans riposter : culture de résignation qui aurait permis, selon certains, la survie des coptes.

Quelque temps après la mort de mon père, ma mère m’emmena au Caire pour vivre avec mes oncles et tantes maternels. Je fréquentais une école chrétienne. La frontière entre coptes et musulmans se manifestait déjà dans la séparation des élèves selon leur confession lors de l’éducation religieuse. Puis j’ai découvert d’autres livres, tel Diviser pour régner , qui dénonçait la discrimination anti-chrétienne. La semaine de la Passion avec le vendredi saint était un sommet de tristesse indescriptible permettant aux coptes, en prière toute cette journée, de se ressourcer, de commémorer leur long calvaire à travers celui du Christ avec lequel chacun s’identifie corps et âme.

Cette tristesse profonde s’appuyait sur une solide morale de résignation. Une de mes tantes me dit un jour : « Les choses amères que Dieu choisit pour toi valent mieux que les choses douces que tu te choisis toi-même  ». La sagesse copte dit aussi : « Si Dieu te donne une croix à porter, il te donne la force de la porter  ». J’ai pu vérifier combien cette dernière affirmation se révélait juste. Dans ma vie, je ne compte pas les épreuves, les blessures, mais j’ai trouvé en moi-même la force de les endurer et de les surmonter.

Ayant quitté l’Égypte à la fin 1966, j’ai vécu l’époque de Nasser. Le Président Nasser n’a jamais dit, comme le fera Sadate : « Je suis président musulman d’un état musulman  » ; il a combattu fortement la Confrérie des Frères Musulmans ; il est allé jusqu’à faire pendre quelques musulmans coupables d’avoir lynché un médecin copte, auteur d’un accident de la circulation.

Nul n’osait faire des prêches anti-chrétiens dans les médias, encore moins organiser des pogroms contre les coptes. Grâce à un décret de Nasser, j’ai été nommé assistant à la Faculté de droit du Caire en 1963, à l’âge de 19 ans.

Mais Nasser a instauré une dictature militaire entraînant la marginalisation des coptes sur le plan culturel, économique et politique.

Sur le plan culturel : les chrétiens n’étaient pas autorisés à enseigner l’arabe. Les manuels d’histoire, au sujet de l’histoire des coptes, prétendaient que les Égyptiens avaient accueilli en libérateur Amr ibn Aç, l’envahisseur arabe en 640, ce qui est faux : ils passent sous silence la résistance passive des coptes pendant un siècle puis leur résistance active, voire armée, pendant le siècle suivant et jusqu’en 830, date de leur dernière révolte qui fut écrasée par le calife Al Mamoun. Une grande artère au Caire porte encore le nom de ce calife qui ordonna le premier génocide des coptes.

L’enseignement était saturé de références islamiques : versets coraniques mis à toutes les sauces ; en 1959 (à l’âge de 15 ans), j’ai dû étudier pour passer le baccalauréat la biographie de la brute sanguinaire, Khalid ibn al Walid –l’un des lieutenants de Mahomet– dont les carnages atroces étaient célébrés par notre professeur musulman comme de glorieuses campagnes au nom de la jihad, ce qui me révoltait.

Sur le plan économique, Nasser a confisqué les grandes fortunes coptes, alors que les pauvres fellahs ne profitèrent guère de sa réforme agraire.

Sur le plan politique, les coptes furent exclus des postes clefs. Aucun copte n’a été élu à l’Assemblée Nationale. Nasser a nommé 10 coptes députés.

La politique nassérienne était une sorte de national-socialisme doublée de panarabisme et de panislamisme.


Quel est votre regard sur la Communauté copte aujourd’hui ? Est-elle menacée, persécutée ?

La dégradation des coptes sur le plan culturel, économique et politique qui s’est poursuivie sous Sadate, s’est profondément aggravée sous Moubarak.

Parler des coptes, c’est parler du peuple le plus opprimé de la terre ; ils sont privés des droits élémentaires, tel le droit à la parole et à la légitime défense. L’État islamique ignore totalement le principe de réciprocité.

Chaque musulman peut construire librement une mosquée, même à l’intérieur de sa maison ou à proximité d’une église. Il est plus facile en Égypte de construire des boîtes de nuit que d’être autorisé à restaurer la plus humble des chapelles. Jusqu’à une date récente, un décret du président de la République était nécessaire pour autoriser les coptes à réparer les toilettes d’une église.

Il suffit même de la simple rumeur de construction d’une église sans permis pour déclencher de violentes émeutes comme cela s’est produit, par exemple, en mai 2007, à Bamha, Gouvernorat de Guizeh, à 60 km environ du Caire. Au sortir de la prière du vendredi, des musulmans distribuèrent des tracts appelant à la jihad (l’islam est menacé) et s’attaquèrent aux coptes : 11 blessés et 20 maisons incendiées.

Dans certains villages, les coptes célèbrent les mariages ou font les prières pour les morts dans la rue, faute de lieux de culte.

Le prosélytisme islamique est vivement encouragé alors que celui des chrétiens (tabchir) est considéré comme un grave forfait et ceux qui sont soupçonnés de le pratiquer sont emprisonnés et mis au pilori.

Les prêches dans les mosquées lancent des malédictions contre les « mécréants » chrétiens et juifs, et implorent Allah et son Prophète de les tuer et d’asservir leurs femmes et enfants.

Chacun peut librement critiquer Jésus, l’Évangile, le christianisme et les chrétiens. Les écrits contre les non-musulmans s’étalent sur la voie publique, dans les moyens de transport en commun, dans les rayons des bibliothèques, dans les journaux à grand tirage, comme par exemple les textes de Zaghlool el Nagar et Mohammed Omara.

La seule liberté en Égypte est celle de se convertir à l’islam. Ceux qui passent à la religion d’Allah sont fêtés et se font rapidement délivrer de nouvelles pièces d’identité. En revanche, les apostats de l’islam sont menacés de mort (voir, par exemple, le récit de l’ex-professeur d’Al Azhar, Marc Gabriel, Islam and Terrorism, Charisma, 2002). Deux cas récents sont à citer : Mohammed Hegazi, converti au christianisme depuis dix ans, marié à une jeune musulmane, aussi convertie au christianisme, a eu l’idée de défier l’État islamique en faisant un procès devant le Conseil d’État pour obtenir de nouvelles cartes d’identité de façon à ce que leur enfant à naître soit de naissance chrétienne. Les pressions de mort furent telles qu’il a dû se cacher et son avocat fut contraint d’abandonner sa défense et même de désavouer sa cause.

Shadia Nagui Ibrahim (47 ans) ignorait que son père s’était converti à l’islam en 1962 alors qu’elle-même avait seulement 2 ans. Elle fut élevée par sa mère chrétienne et se maria avec un copte. Cette mère de famille fut arrêtée et condamnée à trois ans de prison pour fraude car elle aurait dû suivre la foi islamique.

On ne compte plus les agressions contre les coptes avec destruction massive de leurs biens (maisons, boutiques, plantations etc..) entraînant parfois des pogroms, tel le célèbre pogrom d’El Kocheh, fin 1999-début 2000.

Le scénario est toujours identique : appel à la jihad, tuerie au su des forces de l’ordre, coupure de l’eau, du gaz, de l’électricité et des moyens de communication pour empêcher tout appel à des secours externes ; pompiers et ambulances qui tardent à intervenir ; un cheik et un curé ensuite contraints de jouer une scène de convivialité, de s’embrasser devant les caméras protestant de l’unité nationale pour laquelle le monde entier nous envie ; laconique bulletin de presse qualifiant ces événements tragiques d’actes (et non de crimes) isolés. Il n’est pas rare que la police encourage les razzias commises par les musulmans, voire y participe ; l’armée a même tenté, à plusieurs reprises, de détruire la clôture du Centre copte pour handicapés de Patmos. La corruption gagne les juges : agressions et pogroms restent impunis, aucun des coupables n’est condamné, même à une simple amende, déni de justice généralisé jusqu’à la Cour de Cassation.

Oui, les chrétiens d’Orient sont menacés de mort lente alors que le nombre des musulmans ne cesse d’augmenter en Occident.


Y-a-t-il des choses qui vont dans le bon sens selon vous et si oui lesquelles (initiatives de dialogue interreligieux, appel à des chefs religieux à une bonne cohabitation, etc..) ?

Il y a quelques gestes d’apaisement, comme la restitution d’une bonne partie des biens de l’Église spoliés sous Sadate ou le Noël copte, fêté de 7 janvier, devenu jour férié pour tous les Égyptiens.

Chaque fois que les coptes de la diaspora dénoncent les exactions et persécutions contre les coptes d’Égypte, on leur oppose le fait qu’un homme d’affaires copte du nom de Sawaris possède l’une des plus grosses fortunes d’Égypte, lequel fut récemment pris à partie pour avoir critiqué la propagation du port du nikab, le voile intégral des femmes.

Toute l’Égypte connaît aussi l’affaire des deux enfants coptes Androw et Maruo (13 ans) qui a défrayé la chronique en 2007. Leur père s’étant converti à l’islam, ils devaient être, selon la charia (loi islamique), considérés comme musulmans et de ce fait, passer, à l’école, les examens d’éducation islamique, sous peine de redoubler l’année en cours.

Androw et Maruo, seuls chrétiens de toute leur école, se contentèrent d’écrire sur la copie : « Nous sommes chrétiens » et quittèrent la salle d’examen. Le Proviseur, un musulman tolérant, fut navré d’avoir à les recaler et à les ajourner.

A la deuxième session, alors que leur professeur musulman, une femme compréhensive et compatissante, leur conseillait d’écrire quelques lignes sur leur copie, ne serait-ce que des versets tirés de l’Évangile, afin de pouvoir les noter, Androw et Maruo refusèrent de tricher et persistèrent à rendre les copies avec la même mention : « Nous sommes chrétiens ».

Invités à s’expliquer dans une longue émission télévisée qui leur était entièrement consacrée, les enfants répondirent : « Nous sommes des chrétiens, nous allons à l’église avec Maman, parfois tout seuls et nul ne peut nous contraindre à changer de religion ».

Le calme, le courage et la fermeté, tout à fait impressionnants, d’Androw et Maruo – devenus des figures emblématiques de la résistance du christianisme nilotique - forcèrent l’admiration de millions de téléspectateurs.

Une vive émotion fut provoquée par cette émission, diffusée également dans les sites Internet des coptes de la diaspora, notamment dans www.free-christian-voice.net et www.copts-united.com. Suivant sans doute les instructions du Président Moubarak, le Ministre de l’Éducation Nationale déclara que les enfants étaient reçus à leur examen.

Androw et Maruo ont eu beaucoup de chance, à la différence de deux fillettes chrétiennes Ashraqat, 12 ans, et Marie, 8 ans : un jugement du 31 décembre 2007 les place sous la garde de leur père, converti à l’islam, afin de leur épargner «  de manger du porc et de fréquenter les églises avec leur mère chrétienne  » !


Comment a changé votre vision de la communauté copte depuis votre émigration en France ? Quel recul avez-vous maintenant sur votre pays ?

Depuis mon départ d’Égypte en 1966, j’ai pris davantage conscience de l’extrême oppression des coptes dont la situation n’a cessé d’empirer.

En Occident, le recul devant l’islam est un phénomène qui s’étend aux hommes politiques, aux médias et même à l’Église.

Le pouvoir politique veut éviter à tout prix le choc des civilisations au point de s’aplatir parfois devant les islamistes en colère, sans se rendre compte que l’islam, qui s’est propagé par l’épée –Mohamet avouait : « J’ai vaincu par la terreur » (voir Bukhari, le deuxième livre sacré de l’islam après le Coran) –, ne comprend que le langage de la force. Les Occidentaux aux belles manières et aux discours mesurés multipliant les gestes de conciliation sont méprisés et traités par des islamistes d’esprits « délicats et parfumés ».

Regardez les médias qui consacrent des émissions quasi quotidiennes aux Palestiniens qui jettent des pierres sur les soldats israéliens sans souffler mot des pogroms contre les fellahs coptes désarmés.

Ces mêmes médias ont été compréhensifs à l’égard des jeunes d’origine maghrébine qui ont participé aux émeutes des banlieues, causant l’incendie de milliers de véhicules, alors que la situation de leurs parents venus vivre en France est nettement meilleure que celle des coptes, descendants directs du peuple pharaonique. Un musulman en France peut, par exemple, se marier avec une chrétienne ou une juive, alors qu’en Égypte il est interdit à un copte d’épouser une musulmane.

Un journal du soir, sous couvert de la liberté d’information, a fait plus d’une fois et sur une page entière, des reportages sur les milliers de Français qui se sont convertis à l’islam, mais ce journal se garde bien de rendre compte de l’ouvrage de l’Indo-pakistanais Ibn Warraq intitulé : Pourquoi je ne suis pas musulman.

Dans une série d’articles publiés cet été, ce même quotidien a relaté les grands péchés des chrétiens occidentaux : Croisades, Saint-Barthélémy, expulsion des Arabes d’Espagne, considérée comme le premier pays raciste de l’histoire.

L’auteur de ces articles ignore-t-il que les Croisades, déclenchées plusieurs siècles après le Christ et d’ailleurs fort critiquées, furent la riposte de l’Occident aux provocations de l’impérialisme islamique (destruction du Saint-Sépulcre, razzias sur les côtes européennes…), lequel s’était déjà, en 711, étendu des frontières de l’Inde jusqu’en Espagne ?

Quant à la Saint-Barthélémy, chacun sait que les protestants sont depuis longtemps réhabilités et fort honorés : un catholique peut, par exemple, gagner l’Église Réformée sans risquer sa vie à la différence de l’apostat de l’islam.

On oublie ici que l’Espagne a souffert du joug islamique pendant huit siècles, en particulier de la « dhimmitude » dans son double aspect de dégradation civique et de surexploitation économique.

En réalité, le premier état raciste de l’histoire fut fondé par Mahomet lui-même qui pratiquait à sa manière la solution finale en disant à ses fidèles arabes : « Quiconque s’empare d’un juif, qu’il le tue » (voir Ibn Saad). Il a présidé lui-même au génocide des juifs d’Arabie (Ben Qoraiza…) et laissé sur son lit de mort des messages explicites excluant toute cohabitation entre les religions : « Chasser les juifs et les chrétiens » ; « Deux religions ne doivent pas coexister en Arabie » (voir Ibn Hicham et Bukhari).

Aujourd’hui encore, l’Arabie Saoudite qui a financé à Rome, au cœur de la chrétienté, une majestueuse mosquée, ne tolère sur son sol aucun temple, aucune chapelle, église et synagogue.

L’Église, en Occident, s’accommode fort bien de l’étouffement des chrétiens d’Orient. Les maisons d’édition chrétiennes refusent de publier tout témoignage sur le long calvaire des coptes susceptible de chagriner les bons musulmans et entraver le pseudo dialogue islamo-chrétien alors qu’en Égypte, les éditeurs, y compris ceux de l’État et d’Al Azhar, n’ont pas d’état d’âme et diffusent pamphlets, fatwas et autres publications contre les chrétiens et le christianisme.

Il ne reste donc plus, pour résister à l’islamisme, que l’Internet, comme par exemple, par Google, « alternative view on islam  ». Il est remarquable de noter que des arabisants ex-musulmans participent à cette campagne planétaire à travers des sites : « el7ad  », « ladeeni » ou encore « rezgar  » devenu www.ahewar.org.

Deux personnages égyptiens hors pair se détachent : Salaheddine Mohsen, né en 1948, emprisonné au Caire pendant trois ans pour avoir traité le Coran de « livre de l’ignorance bédouine » (il est maintenant réfugié politique dans un pays démocratique) et le Docteur Kamel el Naggar, né en 1943 et habitant en Angleterre, dont on ne compte plus les études critiques bien documentées sur l’islam, qualifiant même cette religion, dans un article publié à « rezgar  », le 12 août 2007, de « plus grande catastrophe qui ait frappé les Arabes et même le monde entier ».

L’Égypte ne peut plus échapper aux retombées de ce vaste mouvement contestataire comme en témoigne, par exemple, l’émission télévisée demandant le retrait de la nationalité égyptienne au P. Zakaria Boutros qui dispose d’un site Internet et organise aussi des débats télévisés donnés sur le Canal Life TV, situé à Chypre, à propos des aspects négatifs de l’islam. Le tabou de l’islam est brisé.

Magdi Sami Zaki, Né au Caire (Égypte) en 1944. Assistant à la Faculté de Droit du Caire (1963-1966), émigré en France à la fin de 1966, docteur en droit de l’Université Paris II en 1975, a enseigné à la Faculté de Droit de Rabat (Maroc) dans le cadre de la Coopération franco-marocaine, puis dans les Universités d’Orléans et de Dijon. Depuis 1987, il enseigne à la l’Université Paris X au Doctorat « Philosophie du droit, commerce international et droit privé ». Auteur de Histoire des coptes d’Égypte, éd. de Paris, 2005 et de Dhimmitude ou l’oppression des coptes d’Égypte, à paraître chez L’Harmattan.

Réalisation : spyrit.net