N° 98 (février-mars 2002) : Questions de Bioéthique (II)
Ce numéro d'archives de la revue Résurrection est librement consultable.
Editorial
Editorial
Résurrection
Dans ce deuxième cahier consacré à la bioéthique, la revue Résurrection aborde la question à la double lumière de la science et de la théologie. lire l'article
Avant-dossier
Dossier
Biologie-bioéthique : questions sur la vie
Henri Bléhaut
La transmission de la vie est un don de Dieu. L’exploration scientifique de son développement montre que dès le départ, au long de sa croissance après la fécondation, grandit un être humain, une personne pourvue d’une dignité inconditionnelle. Les techniques médicales faites pour en transformer le processus mettent en danger cette dignité de l’humanité, au lieu d’être au service de celle-ci, en protégeant la vie quand elle est la plus fragile. lire l'article
Le concile de Chalcédoine et l’embryon
Alain Grau
Alors que la plupart des approches de l’embryon se fondent sur un concept en quelque sorte pré-existant de « personne humaine », le concile de Chalcédoine affirme d’une part qu’il n’y a pas une personne humaine du Christ indépendante et, d’autre part, que le Christ nous est consubstantiel dans son humanité. La question posée à l’anthropologie est alors déroutante : ne doit-on pas comprendre qui est un homme plutôt que ce qu’est l’homme ? Ne faut-il pas penser que, de même que dans la Trinité il n’existe pas de personne indépendamment de la relation, il n’y a pas en l’homme de « personne », absolument, indépendamment d’une relation dans laquelle s’enracine son identité ? Ce questionnement n’est pas sans conséquences pour une pensée de la « personnalité » embryonnaire. lire l'article
Varia
Le « ministère pétrinien » : pour quoi faire ?
P. Michel Gitton
Enjeu critique de la séparation entre les Chrétiens, le ministère pétrinien engage en fait la réalité du mystère de l’Église. Ainsi, l’infaillibilité pontificale prend-elle sa source dans la communion du Pasteur avec son Église. Il faut l’inscrire dans la grâce de paternité donnée au Pape. Mais c’est aussi une grâce qui lui permet de guider ceux qui lui ont été confiés vers le Royaume de Dieu, en exerçant une lucidité qui peut être salutairement indépendante des influences temporelles qui travaillent la communauté ecclésiale. lire l'article