Rechercher

N° 143 (juillet-août 2011) : Guérir les blessures de l’âme ?

Ce numéro d'archives de la revue Résurrection est librement consultable.

Editorial

Éditorial

Résurrection

Avant-dossier

Dossier

L’infini, blessure métaphysique

Thibaud de La Hosseraye

Il est une blessure en l’homme qui ne se réduit pas aux lésions physiques ou psychiques, ni même aux conséquences du péché : cette blessure métaphysique est la trace de l’infini en nous, la trace de notre vocation à l’infini. Le divertissement et les sagesses mondaines nous proposent avec un certain succès de nous en « libérer » – au prix de nous rendre insensibles au scandale du mal. Or l’homme n’est point fait pour le monde, mais pour une béatitude d’un tout autre ordre. lire l'article

Le lieu du cœur

P. Michel Gitton

L’homme ne se comprend pleinement que sous le regard de la grâce, dans l’unité de ses puissances spirituelles et corporelles. Cette unité est entravée par les habitus liés au péché ou à nos conditionnements. Cependant, les Pères du désert le savaient, en sa fine pointe l’âme conserve la capacité de vouloir : le combat spirituel consiste à retrouver, au prix d’une lucidité sur soi-même et d’une ouverture à la grâce, la liberté spirituelle pleine et entière. lire l'article

La question de l’âme à la lumière des sciences contemporaines : les réflexions d’Henri Bergson et leur postérité

Jérôme Moreau

Le problème de l’existence de l’âme, au regard des données physiques et scientifiques, est étudié à la lumière du livre Matière et mémoire de Bergson. Les positions nettes du philosophe, repartant des faits eux-mêmes, restituent aux sciences et à la métaphysique leur dignité et leur rôle respectifs. Étant donné la rigueur de sa méthode, ses remarques gardent l’essentiel de leur valeur en vue d’une juste interprétation des connaissances neuroscientifiques d’aujourd’hui. lire l'article

Guérir les blessures de l’âme ?

Ces notes synthétiques explorent les divers aspects du sujet. Il y a, d’abord, à assumer la blessure constitutive de l’homme en tant qu’être créé, ne se suffisant pas à lui-même, désirant, et par là ouvert à Dieu. Sont à bien distinguer, et à traiter, les blessures psychiques. Le péché, quant à lui, tend souvent à dévier le désir, voire à l’éteindre. Le Christ médecin brise l’enfermement de l’homme sur lui-même, qui retrouve, par la contrition, le sacrement de réconciliation et l’ascèse, l’unité d’un être orienté vers le Père. lire l'article

Varia

Recensions

Réalisation : spyrit.net