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N° 99-100 (avril-juillet 2002) : La traduction de la Bible

Ce numéro d'archives de la revue Résurrection est librement consultable.

Editorial

Editorial

Paul-Marie Guillaume

Avant-dossier

Numéro 100

P. Michel Gitton

Dossier

L’hospitalité du langage

Charles-Olivier Stiker-Métral

Le fait que l’on traduise l’Ecriture ne doit pas masquer la nécessité de penser ce qui autorise cette pratique. Traduire la parole de Dieu confère au langage humain la capacité d’exprimer et d’interpréter cette parole. La traduction apparaît dès lors comme une tâche proprement théologique. lire l'article

Le corps des Ecritures

Pauline Bernon-Bruley

La forme des Ecritures, première finitude pleinement assumée par Dieu, est en même temps animée par son Esprit. D’où sa perfection qui permet aussi sa traduction. Figure de l’Incarnation, l’Ecriture constitue un corps qui annonce celui du Verbe fait chair, et continue à nourrir le corps éternel de l’Eglise. Mais elle est un corps transparent, destiné à nous révéler le Visage du Père : sa forme n’est donc là que pour transmettre le rayonnement de Sa Présence. lire l'article

Et Dieu parla grec : la Bible des Septante

Guillaume Bady

Aujourd’hui, n’importe qui l’a lue sans même le savoir. Ce qu’on appelle la Septante est un événement dans l’histoire de la Révélation et pour le salut des êtres humains : pour la première fois, la Parole de Dieu s’exprime dans une langue non sacrée et s’adresse potentiellement à tous les hommes. Œuvre juive, la Septante forma un pont avec la culture grecque ; plus qu’une traduction, c’est une nouvelle interprétation, qui rend plus proche culturellement et plus actuelle la Parole de Dieu. C’est aussi une vraie création littéraire, une Bible plurielle qui enrichit considérablement les Ecritures et servit de fondation au Nouveau Testament. À quoi ressemblerait aujourd’hui la Bible, et même le christianisme, si celle-ci n’avait été traduite en grec il y a plus de deux millénaires ? lire l'article

La Bible latine : de la Vetus latina à la Néo-Vulgate

Pierre Gandil

A la charnière du IVème et du Vème siècle saint Jérôme réalise une révision de la première traduction latine d’après l’Ancien Testament hébreu. Cette nouvelle traduction devient la Vulgate qui s’impose comme texte de la Bible à partir du VIIIème siècle, puis devient au Concile de Trente le texte authentique dans les controverses, avant d’être améliorée et de devenir Néo-Vulgate. Cette évolution est marquée par un constant souci de respect de la tradition. lire l'article

Le style de Dieu au pays de Ronsard

Christophe Bourgeois

Au XVIème siècle, l’enjeu des traductions bibliques en langue vernaculaire fait surgir une différence criante entre la France et l’Allemagne. Là où la Réforme luthérienne impose une traduction unique qui marque l’avènement d’une langue nouvelle, les tentatives françaises témoignent d’un dialogue apparemment moins abouti, mais d’une exceptionnelle richesse entre culture littéraire et culture biblique. L’enjeu confessionnel dans une France restée majoritairement fidèle à l’Eglise catholique n’explique pas seul cette différence : il convient de déceler une interrogation sans cesse renouvelée sur le style biblique et la manière dont une langue et une culture aux racines diverses peuvent en accueillir les traits les plus saillants. lire l'article

La Bible Bayard

P. Henri de l’Eprevier

Traduire la Bible est un acte qui n’est pas neutre. La « Nouvelle traduction » que nous ont offerte les éditions Bayard en 2001 est l’occasion de nous interroger sur ce qui constitue une traduction. Par delà les questions d’ordre littéraire que se pose chaque traducteur - équilibre à trouver entre respect du texte de départ et qualité du texte d’arrivée -, il est nécessaire de s’interroger sur la nature d’une traduction de la Bible : qui peut légitimement effectuer une tel travail ? Sommes-nous libres par rapport à la tradition de lecture de l’Eglise ? lire l'article

Une nouvelle édition de la Bible de Jérusalem en préparation

Matthieu Cassin

Nous présentons ici le projet de la nouvelle édition de la Bible de Jérusalem, intitulé « La Bible en ses traditions ». Ce projet vise à mettre en résonance les différentes traditions du texte biblique, aussi bien pour ce qui est du texte lui-même et de ses traductions que de son commentaire. lire l'article

Quelques réflexions à l’occasion du lancement du projet d’une nouvelle édition de la Bible de Jérusalem

Matthieu Cassin

Après avoir présenté le projet lui-même, il importe de mettre en lumière quelques aspects du projet, aussi bien les plus positifs, comme la distinction des genres d’annotation et la prise en compte dans celle-ci de la réception du texte par les communautés de foi, ou la présentation des différentes traditions et traductions anciennes des textes bibliques, que ceux qui peuvent susciter quelques réserves, du moins quelques interrogations. lire l'article

Les traductions de la Bible dans la liturgie de l’Eglise

Jacques-Hubert Sautel

La traduction de la Bible utilisée par la liturgie romaine a un statut particulier parmi les traductions bibliques : elle se conforme directement aux indications du magistère de Pierre. Ainsi les traductions en langues usuelles établies après le Concile de Vatican II sont-elles « remises sur le métier » sous l’impulsion de Jean-Paul II depuis mars 2001. lire l'article

Varia

Recensions

Réalisation : spyrit.net